WOLOZAN Louis, Marcel, Auguste

Fils d’ouvrier, Louis Wolozan fréquenta l’école jusqu’à l’âge de douze ans. Il travailla ensuite comme chaudronnier à Grenoble, chez Riboud, puis, de 1918 à 1922, chez Soulage. Il fit son service militaire au 13e BCA, puis au 21e Tirailleurs, à partir de novembre 1922, et retrouva son emploi chez Soulage à sa démobilisation. En 1925, il fut embauché aux Tôleries de Grenoble qu’il quitta en 1931 pour entrer chez Fontanaroux.

Louis Wolozan adhéra en 1935 au syndicat CGTU des Métaux, puis au « syndicat unique » constitué à Grenoble depuis 1934, et rejoignit peu après le Parti communiste. Il y fit une ascension rapide. Secrétaire de la cellule de l’Esplanade, il était en 1937 trésorier de la section de Grenoble et fut en décembre 1937 délégué au IXe congrès du PC à Arles.

A la suite de la diffusion, en août 1939, du tract « La Vérité aux Français », il fut arrêté à Vizille le 28 août 1939, en même temps qu’Henri Turrel*, Gaston Beau* et Henri Vizioz* (voir Henri Xavier Vizioz*). Ses premières déclarations devant le juge facilitèrent la tâche des enquêteurs, mais il revint sur elles par la suite et fut condamné comme ses camarades à trois mois de prison ferme et 100 F d’amende. Il fut réembauché à l’entreprise Fontanaroux.

Le 30 novembre 1939, Louis Wolozan fut arrêté à nouveau et interné à Fort-Barraux. Il en fut transféré le 30 novembre 1941 au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), d’où il fut ultérieurement libéré.

Il était marié à Noëlie Wolozan qui fut une résistante FTPF.