WULFMAN Maurice

Maurice Wulfman, diplômé de psycho-pédagogie, s’engagea dans l’action sociale à la Libération : jusqu’en 1951, il travailla à Corbeville puis à Andrésy, près de Conflans-Sainte-Honorine (Seine-et-Oise), dans des institutions appartenant à l’œuvre de secours aux enfants (OSE) et à la Commission centrale de l’enfance (CCE). Durant ces années, il fut élu secrétaire national des « Vaillants » et membre de la direction de la Seine de l’Union de la jeunesse républicaine de France (UJRF). En mai 1947, il adhéra au Parti communiste. Parallèlement, il reprit ses études interrompues par la guerre : en 1949, il obtint un diplôme de psychopédagogie à l’Université de Paris.

Maurice Wulfman entra à l’EDF le 1er novembre 1951 comme technicien à la Direction de l’équipement des réseaux de transports (DERT) et adhéra immédiatement à la CGT. Peu après EDF décida de mettre en place une politique de formation du personnel. Maurice Wulfman qui avait fait son service militaire en 1953-1954 devint alors le conseiller de René Le Guen* (Voir ce nom) à la sous-commission de la formation professionnelle. Après avoir fait reconnaître son diplôme de psychopédagogue, Maurice Wulfman devint en 1958 cadre au service de la formation professionnelle.

Avec André Gourmelon et Jean-Pierre Cheffer, Maurice Wulfman fut l’un des fondateurs du syndicat CGT des personnels des services de la formation à EDF (syndicat Profor), reconnu de facto par la direction d’EDF en 1958-1959. De 1960 à 1964, il fut le secrétaire de ce syndicat. Il travailla ensuite à la Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) dont il fut en 1965-1966 chef du service « Formation-encadrement » puis du service « Activités » (1966-1973), tout en étant directeur adjoint, de 1971 à 1973. Il revint alors, à sa demande, à la Direction du personnel et fut attaché au chef de service Études et organisation à la Direction du personnel. De 1973 à 1989, il siégea à la Commission supérieure nationale du personnel d’EDF-GDF (CSNP).

Maurice Wulfman fut élu au bureau du Groupement national des cadres (GNC) en 1960, puis réélu ensuite et de 1977 à 1982, il en fut le secrétaire général en remplacement de Jean Thomas*. Depuis le VIIe congrès (1979) de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens (UGICT), il siégeait à sa commission exécutive et de 1982 à 1985, il en fut le secrétaire national ; il dirigea également sa revue Options, de 1982 à 1995. Élu au comité de la Fédération nationale de l’Énergie (FNE-CGT) en 1972, il appartint à son bureau de 1975 (XXVIe congrès) à 1982. Membre de la commission exécutive confédérale de la CGT de 1982 à 1989, il participa aux travaux de sa commission culturelle dirigée alors par Livio Mascarello et appartint au bureau de l’association Travail et Culture de 1968 à 1973 environ. Membre du Conseil national de l’enseignement et de la recherche (CNESER), durant deux mandats, il fut en 1985 le fondateur de « Émergence », organisme de formation inter-entreprise qu’il présida jusqu’en 1989 ainsi que de l’Association sciences techniques et sociétés (ASTS), dont il devint président en 1991.

Marié, père d’un enfant, Maurice Wulfman était retraité depuis 1989.