KLEIN Émile

Par Marie-Cécile Bouju, Jacques Girault, André Lainé

Né le 14 février 1894 à Paris (XIIIe arr.), mort le 5 février 1981 à Sainte-Feyre (Creuse) ; fondeur de caractères puis professeur technique ; militant du SNET ; militant mutualiste.

Fils d’un graveur et d’une tailleuse, Emile Klein habitait avenue de Choisy à Paris (XIIIe arr.) et fréquentait l’école Estienne à Paris de 1907 à 1911. Diplômé (premier de sa promotion), il travailla comme ouvrier tourneur dans l’imprimerie Prograph puis devint ouvrier fondeur de caractères à la fonderie Debery et fils (Paris, XIVeme arr.). Mobilisé pendant la Grande Guerre dans les chasseurs à pied, blessé en septembre 1915 puis en avril 1916, il retrouva son emploi à la fonderie Debery qui devint en 1923 Debery-Peignot (1919-1922). Par la suite, il entra à la Fonderie typographique française (mars 1927-août 1928) puis à l’imprimerie Chaix jusqu’en juin 1931. D’abord professeur suppléant en octobre 1930 à l’école Estienne, titularisé, le 1er octobre 1931, comme professeur de fonderie, après avoir réussi au concours de recrutement en juin 1931, il y enseigna jusqu’à sa mobilisation en septembre 1939 avant d’y revenir comme affecté spécial en décembre 1939. Il reprit son enseignement comme chef de l’atelier de fonderie de caractères jusqu’à sa retraite en septembre 1959. Il publia une brochure éditée par l’école, La fonderie typographique.

Il se maria le 18 août 1915 à Saint-Ouen (Seine/Seine-Saint-Denis). Le couple eut un enfant. Veuf, Klein se remaria le 18 février 1939 à Paris (XIVeme art.). Il habitait boulevard de la Gare à Paris (XIIIe arr.) puis après la guerre rue Dareau (XIVe arr.).

Militant du Syndicat national de l’enseignement technique, Émile Klein, après le départ de la direction nationale de René Fras, fut élu secrétaire adjoint de la section B, de 1946 à 1948, le titulaire étant André Ducourneau.

Émile Klein fut élu au conseil d’administration national de la Mutuelle générale de l’Education nationale, le 8 décembre 1946, lors de sa constitution. Il s’agissait de désigner paritairement des militants amicalistes et mutualistes, surtout nationaux. Pour faire de la place pour les représentants les sociétés départementales de la nouvelle MGEN, il ne fut pas élu au CA définitif lors de la première assemblée générale statutaire en juillet 1947.

Il décéda au centre gériatrique de la MGEN.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article136053, notice KLEIN Émile par Marie-Cécile Bouju, Jacques Girault, André Lainé, version mise en ligne le 6 décembre 2010, dernière modification le 3 octobre 2021.

Par Marie-Cécile Bouju, Jacques Girault, André Lainé

SOURCES : Arch. Nat., F/17/27116. — Arch. Paris, archives de l’école Estienne. — Arch. IRHSES, Le Travailleur de l’enseignement technique. — Archives de la MGEN. — Notes d’Alain Dalançon.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable