BOILLET René souvent orthographié BOILET, lieutenant-colonel GISELE

Par Jean-Pierre Besse

Né le 10 avril 1907 à Tourmignies (Nord), mort le 21 juin 1962 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; instituteur ; résistant en Dordogne ; militant SFIO ; chef départemental de l’AS puis des FFI.

René Boillet était le fils de naturel de France Soudan, âgée de seize ans, et fut légitimé par le mariage de ses parents à Douai en octobre 1913.
Prisonnier en 1940, il s’évada en 1941. Nommé instituteur à Saint-Alvère (Dordogne), Il devint en novembre 1943 le chef départemental de l’Armée secrète en Dordogne et prit le pseudonyme de Gisèle. Tous les responsables de l’AS en Dordogne avaient adopté un prénom féminin comme pseudonyme. Il organisa le 26 juillet 1944 l’attaque du train de la Banque de France à Neuvic-sur-Isle.

Lors de la mise en place des FFI à l’été 1944, il devint l’un des deux chefs départementaux avec le commandant FTP Ranoux (pseudonyme Hercule). Lieutenant-colonel FFI, il fut homologué commandant à partir du 1er janvier 1949.
René Boillet fut candidat, lors des élections municipales d’octobre 1947 à Périgueux, sur la liste SFIO conduite par le maire sortant Pierre Pugnet. Cette liste n’eut que quatre élus dont René Boillet. Il ne se représenta pas en 1953.
Il était chevalier de la Légion d ‘honneur.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article136301, notice BOILLET René souvent orthographié BOILET, lieutenant-colonel GISELE par Jean-Pierre Besse, version mise en ligne le 21 février 2011, dernière modification le 21 février 2011.

Par Jean-Pierre Besse

SOURCES : Arch. Mun. Périgueux.— ANACR-Dordogne, La Résistance en Dordogne, témoignages et documents, 1996.— Jean-Jacques Gillot, Michel Maureau, Résistants du Périgord, Editions Sud-Ouest, 2011.— Etat civil.

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