SIMONOT Lucette, Georgette

Fille d’un menuisier (pensionné, mutilé du travail, communiste) et d’une ouvrière textile puis employée de commerce, Lucette Simonot avait un oncle paternel, trésorier de la cellule de La Garenne-Colombes. Titulaire du BEPS section commerce, domiciliée à Saint-André des Vergers, célibataire, Lucette Simonot, comptable, parlait et écrivait l’espéranto (Fédération espérantiste du travail, Liberiga Stelo) – voir Georges Hugot* - et connaissait un peu l’allemand.

Elle commença à travailler en août 1935 en faisant des remplacements de sténo-dactylo à Troyes puis à la bonneterie Louis Nicot, dans la même ville, où elle devint responsable du service de comptabilité à dix-neuf ans.

Elle adhéra aux Jeunes filles de France en novembre 1937 et au Parti communiste en février 1938. Responsable du groupe local des JFF, elle siégeait à leur bureau régional. Elle appartenait au comité de section communiste.

Elle suivit « des cours de marxisme donnés par le secrétariat régional » et déclara dans son autobiographie du 4 septembre 1938 : « lire est plus de la moitié de ma vie ». La commission des cadres nota dans son évaluation : elle « a beaucoup lu ».

Elle se maria en juin 1968 à Saint-André-les-vergers avec Charles Nicot.

Militante des Amis de l’Union soviétique et de Paix et liberté, elle en fut huit mois secrétaire. Membre du syndicat CGT des employés de commerce.

Elle se maria le 11 juin 1968 à Saint-André-les-Vergés (Aube) et mourut à Cagnes-sur-Mer en 1984.