PEMBOULO Albert, André

Fils de François, maçon et de Marie Thébault, blanchisseuse, Albert Pemboulo effectua son service militaire en 1926. Il épousa Marie-Louise Prod’homme le 14 mai 1932 en mairie de Clichy (Seine, Haut-de-Seine). Le couple vivait 20 Rue Sainte-Marie, à Gennevilliers.

Chauffeur à la Standard française des Pétroles, Albert Pemboulo adhéra à la CGT. Il devint membre du parti communiste en 1935, secrétaire de cellule dans le quartier des Grésillons. Il s’enrôla dans les Brigades internationales le 25 février 1937, il fut affecté comme chauffeur au service sanitaire, apprécié par la commission des cadres à Albacete comme « un camarade sérieux ».

Blessé en août 1937, Albert Pemboulo s’adressa à la Fédération nationale des industries chimiques pour que sa femme, de santé fragile, au chômage soit aidée. En difficulté pour trouver une solution, les syndicalistes s’adressèrent à Jean Grandel, maire communiste de la ville pour que sa femme trouva un appui.

Rapatrié le 9 octobre 1937, Albert Pemboulo fut embauché à la ville de Gennevilliers le 1er juillet 1938, comme cantonnier auxiliaire. Lors de la mobilisation du 31 août 1939, il rejoignit le Train auto 22 à Versailles (Seine-et-Oise, Yvelines). Le 12 septembre 1939, lors d’un accident, un traumatisme crânien ouvert, lui déclencha des crises comitiales avec pertes de connaissance. Il fut réformé.

Réintégré le 1er octobre 1940, dans son emploi de cantonnier, il démissionna. Il s’en expliqua dans une lettre adressée le 27 octobre 1940 au maire nommé par Vichy : « Ma situation toute particulière ne me permet pas d’assumer mon service sans risque d’accident pour les deux parties ». Le 30 octobre, il ne faisait plus partie des effectifs.

Il mourut à Clichy-la-Garenne le 29 décembre 1961.