LE GARIGNON François

Militant des Jeunesses communistes en 1945, François Le Garrignon, rédacteur à la mairie de Saint-Brieuc, devint d’abord responsable du syndicat CGT des municipaux. Lors du congrès de l’UD CGT des 6 et 7 juin 1948, après la scission de FO, il fut élu à la commission administrative et devint trésorier du syndicat assistant régulièrement aux réunions du bureau. Lorsqu’une partie de la direction de la CGT fut « décapitée » à la suite de l’arrêt d’un train d’armement pour l’Indochine en gare de Saint-Brieuc le 11 mai 1950, du fait de l’arrestation du certains responsables comme Jean Le Bars, secrétaire adjoint de l’UD, ou de leur passage dans la clandestinité, comme le secrétaire général Roger Ruelleu*, François Le Garignon joua un rôle majeur. A la suite du congrès départemental du 2 juillet 1951, François le Garignon fut élu secrétaire général de la CGT des Côtes-du-Nord, responsabilité qu’il assuma jusqu’au début de 1962. Il fut alors remplacé par le métallurgiste Robert Daniel. En 1955, il était membre du bureau départemental du mouvement des Combattants pour la paix.

François Le Garignon n’aurait adhéré au PCF qu’en 1950 selon les sources internes du Parti. Or en février 1952, il était un dix membres du bureau fédéral des Côtes-du-Nord et le resta jusqu’au 27 mai 1962. Il quitta alors les instances dirigeantes de la fédération comme il venait de quitter le secrétariat général de la CGT. Mais, lors des élections à la caisse primaire de la Sécurité sociale de 1963, administrateur sortant de la caisse des allocations familiales, il figurait en 3e position sur la liste CGT des Côtes-du-Nord. Devenu chef de bureau à la mairie de Saint-Brieuc, il était toujours membre de la CA de l’UD CGT en 1965. Son épouse Thèrèse Le Garignon fut aussi une militante communiste active.