Par Jacques Girault
Née le 21 mai 1917 à Noyant-Méon (Maine-et-Loire), morte le 23 décembre 2000 à Arès (Gironde) ; institutrice ; résistante communiste en région parisienne ; adjoint au maire de Colombes (Seine).
Son père, indiqué « sans profession » sur le registre d’état civil, était cheminot, socialiste SFIO ; il était alors mobilisé comme infirmier sur le front des Dardanelles. Raymonde Chasle reçut une éducation catholique et faillit prononcer des vœux dans un couvent d’Angers. Elle entra à l’École normale d’institutrices d’Angers. Elle se maria en juillet 1938 à Montreuil-sur-Loir (Maine-et-Loire) avec Léon Lavallée, ingénieur et futur professeur communiste. Le couple eut deux fils puis divorça en 1960. Elle termina sa carrière enseignante comme directrice de l’école Léon Bourgeois à Colombes.
Raymonde Lavallée participa à de nombreuses actions clandestines pendant la guerre au sein des FTP et des Bataillons de Jeunesse. Elle fut la dirigeante du Comité local de Libération de Colombes dans la banlieue Ouest et laissa la place au président de la délégation provisoire désigné par le Comité parisien de Libération en accord avec la préfecture.
Par la suite, elle fut élue conseillère municipale et adjointe au maire de Colombes pendant plusieurs mandats. Spécialiste de l’enfance « retardée », elle créa un des premiers centres médico-psycho-pédagogiques à Colombes. Elle fut membre du Parti communiste français le reste de sa vie.
Par Jacques Girault
SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Renseignements fournis par Ivan Lavallée, son fils.