LE COQ Arsène, François, Marie

Par Alain Prigent

Né le 23 février 1928 au Vieux-Bourg (Côtes-du-Nord), mort le 24 janvier 2016 à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) ; instituteur puis PEGC dans les Côtes-du-Nord-Côtes-d’Armor ; militant syndicaliste du SNI ; militant communiste.

Fils de cultivateurs, son père étant communiste, Arsène Le Coq, élève de l’École normale d’instituteurs de Saint-Brieuc dans la même promotion que Maurice Renault à partir de 1948-1949, titulaire du baccalauréat, devint instituteur, puis instituteur itinérant agricole, dans le canton de Plénée-Jugon, ayant comme collègue de travail Georges Hélloco, secrétaire de la section départementale du Syndicat national des instituteurs. Nommé au cours complémentaire de Broons, il termina sa carrière comme PEGC. 

Arsène Le Coq effectua son service militaire en Allemagne (Landau, Palatinat). Il se maria en avril 1954 à Trémeur (Côtes-du-Nord-Côtes-d’Armor) avec la fille d’un boulanger, devenue avicultrice. Le couple, qui habitait Trémeur, eut trois enfants. 

Membre du Syndicat national des instituteurs depuis 1950, il fut responsable cantonal du à partir de 1955.

Arsène Le Coq adhéra à l’Union de la jeunesse républicaine de France et au Parti communiste français en 1948 à l’école normale et fut membre du comité fédéral de l’Union de la Jeunesse communiste de France. Trésorier puis secrétaire de la section communiste de Broons après le départ d’André Colombel* à Paris, il entra au comité de la fédération communiste en 1956, ne fut pas réélu par la conférence fédérale suivante, et le retrouva en 1968 jusqu’en 1974. Il militait aussi dans le Mouvement de la Paix.

Il fut le suppléant de Roger Esnault aux élections législatives dans la deuxième circonscription (Dinan) de 1958 à 1973. Candidat aux élections cantonales de Jugon-les-lacs, le 4 juin 1961, il obtint 482 voix (12,6 % des suffrages exprimés). Besnard*, candidat du PSU dans cette quadrangulaire, obtint 645 voix sur 3817 suffrages exprimés (16,9 %). Le conseiller général sortant Eugène Hamon, mis en ballottage (1842 voix, 48,2 %), au deuxième tour, fut réélu (2 546 voix sur 3 451 suffrages exprimés, 73,7 %) face au candidat communiste qui bénéficia du retrait du candidat du PSU (905 voix, 26,2 %).

Arsène Le Coq fut très en vue en mai 1968 selon un rapport des Renseignements généraux.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article136964, notice LE COQ Arsène, François, Marie par Alain Prigent, version mise en ligne le 10 mai 2011, dernière modification le 20 mai 2021.

Par Alain Prigent

SOURCES : Arch. dép. Côtes d’Armor, 1079W260 (note des RG du 19 juin 1968). — Archives du comité national du PCF. — Composition des comités fédéraux de la fédération des Côtes-du-Nord et fichier des élus de la Fédération des– Côtes-du-Nord du PCF établis par Gilles Rivière. --- Arch. de la FSU 22 (bulletins des sections départementales du SNI et de la FEN). — Une semaine dans les Côtes-du-Nord, supplément de l’Humanité Dimanche (1956-1968). — Bretagne Nouvelle, hebdomadaire des fédérations du PCF de Bretagne (1968-1981). — Alain Prigent (sous la direction de), Des salles de classe aux luttes sociales : Mai-juin 1968 dans les Côtes-du-Nord, Publication FSU-22, 2009. — Notes de Jacques Girault.

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