LEBLANC Maxime

Par Jacques Girault

Né le 9 novembre 1889 ; instituteur en Charente-Maritime ; militant socialiste.

Maxime Leblanc était directeur de l’école primaire de garçons Nicolas Lemercier à Saintes depuis 1939. Le 12 octobre 1941, il ne signa pas l’ordre d’écoute aux enfants du discours du Maréchal Pétain, un autre enseignant de son école signant à sa place. Le ministère signalait son arrestation, le 2 juin 1942, et sa présence au camp d’internement administratif de Mérignac (Gironde) « pour propagande communiste ». Il protesta pour ce qu’il estimait être une « dénonciation calomnieuse ». Son épouse écrivit au ministère qu’il n’avait jamais été communiste, affirmation appuyée par l’inspecteur primaire et le maire de Saintes. La police se livra à une enquête et une perquisition à son domicile, 152 avenue Gambetta. Le résultat fut négatif et le commissaire de police précisait que l’intéressé était socialiste SFIO, membre de la Ligue des droits de l’Homme et franc-maçon (Grand-Orient de France, 3eme degré). Il fut libéré le 16 septembre 1942.

Leblanc, radié des listes électorales de Saintes en 1946, résidait à Fouras (Charente-Maritime).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article137004, notice LEBLANC Maxime par Jacques Girault, version mise en ligne le 12 mai 2011, dernière modification le 12 mai 2011.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Nat., F60/1554. — Arch. mun. Saintes, B 560, 583, 1 W 309-311.

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