JOUQUEZ René

Fils d’Alphonse Jouquez, employé des postes et de Angèle Pingeon, domiciliés à Besançon (Doubs) puis à Danjoutin et Belfort, troisième de sept enfants, René Jouquez, après son Certificat d’études, il se prépara au Brevet, mais en 1939, la guerre éclata, les écoles ne rouvrirent pas et il interrompit ses études. À seize ans, il entra en apprentissage au Centre de Formation des usines Alsthom de Belfort, où il apprit le métier de traceur sur métaux. En 1943, il fut embauché comme ouvrier traceur.
En 1945, René Jouquez entra dans l’armée de libération, puis s’engagea pour 3 ans. Ces années d’armée le conduisirent à Fribourg en Allemagne, à Pau (où il obtint son Brevet de parachutiste) puis à Sétif en Algérie où il suivit l’école des sous-officiers.
En 1949, il reprit son métier de traceur à l’Alsthom et adhéra à la CGT.

Il rejoignit le Parti communiste en 1950 et entra directement au secrétariat fédéral du Territoire de Belfort le 2 juin 1957. Il passa au bureau fédéral en 1961 et disparut ensuite de la direction fédérale. Il revint au bureau fédéral en décembre 1966 et y restait en 1968. Il siégeait au comité de section d’Alsthom.

Secrétaire syndicat métaux Alsthom en 1961-1965 puis trésorier, il était membre du bureau UD-CGT en 1962-1965.

En 1952, il avait épousé Rolande Fulleringer, issue dune famille alsacienne qui avait quitté l’Alsace en 1871. Le couple eut trois enfants : France (1954), Jacqies (1956) et Marianne (1958).

Le Parti communiste présenta René Jouquez aux élections législatives du Territoire de Belfort.

René Jouquez fut conseiller municipal de Belfort de 1953 à 1959 puis de nouveau de 1977 à 1983, puis adjoint au maire de 1983 à 1989.

Il était le frère de Suzanne Jouquez, ouvrière du textile, syndicaliste CGT et membre de la direction communiste du Territoire de Belfort.