Par Pascal Cauchy
Née le 9 septembre 1926 à Paris (XIe arr.), morte le 26 août 1995 à Paris ; résistante, militante aux Jeunesses communistes, permanente communiste à la Fédération de la Seine, universitaire.
Annie Becker naquit dans une famille judéo-alsacienne et mosellane établie depuis la fin du XIXe siècle dans l’est parisien. Installée en Lorraine à partir du XVIIIe siècle, la branche Becker descendait d’un instituteur faisant office de rabbin, Joseph Matthias (ou Mathias) né vers 1700. En 1808, lors de l’obligation faite aux Juifs de l’Est de se donner un nom de famille, une partie des descendants choisit le nom de Fabius, l’autre Becker. Vers 1820, la plupart des descendants migrèrent vers Paris. Son grand-père, Henri Becker, était franc-maçon et socialiste. À ce titre, il fut un des représentants du département de la Seine au congrès d’unification du Parti socialiste en 1905. Il décéda peu après à l’âge de quarante-cinq ans, d’une broncho-pulmonie. Son père, André, né en 1895, exerça la profession de représentant de commerce pour l’entreprise le Jouet de Paris. De la classe 15, il fit presque toute la guerre au front. En 1917, il servit à Verdun dans l’artillerie de tranchée et il reçut alors la médaille militaire. La famille de sa mère, Georgette, née Dreyfus, était d’origine alsacienne ; un de ses arrière-grands-pères, Jacques Dreyfus, s’installa en France après 1870 et devint courtier en vin, métier dans lequel son fils Henri Dreyfus, lui succéda, alors qu’un arrière-grand–oncle, Camille Simonin, petit industriel, resta en Alsace et milita dans l’Union nationale, mouvement autonomiste pro français. Après la guerre, Camille Simonin se fit élire député « Bloc national » de Schirmeck dont il devint également le maire.
André et Georgette Becker eurent quatre enfants, Henri naquit en 1925, Annie en 1926, Jean-Jacques en 1928 et Françoise en 1934. Les parents étaient de gauche sans être membres d’aucun parti. André était de sensibilité radical-socialiste. La famille ne participa à aucune pratique religieuse, traduisant ainsi une profonde adhésion à la laïcité républicaine. Au début des années 1930, la famille déménagea dans un immeuble classé « Habitation à bon marché », rue de Picardie, dans le IIIe arrondissement, au nord du Marais. Annie Becker, acheva ses études complémentaires à l’école de la rue Sévigné quand survint la guerre.
L’offensive allemande de 1940 surprit la famille Becker dans sa villégiature de Cayeux-sur-Mer où elle avait pris l’habitude de passer ses vacances et où les recommandations gouvernementales d’éviter le retour vers les villes, l’avaient fixée en septembre 1939. Après un exode qui la mena jusqu’à Chartres, la famille Becker rentra dans un Paris « allemand ». Annie Becker fut admise en classe de seconde au lycée Victor| Hugo ; le soir, elle suivait des études de dactylographie et de sténotypie. Henri Becker avait quinze ans et il était élève en mathématiques élémentaires quand il participa à la manifestation des lycéens et des étudiants le 11 novembre 1940 à l’Arc de triomphe.
En juillet 1942, alors que les législations antisémites s’étaient durcies en zone occupée, que le port de l’étoile jaune était rendu obligatoire en mai et que les premières grandes arrestations de juifs étrangers avaient lieu dans Paris, la famille Becker décida de franchir la ligne de démarcation et de chercher refuge en zone sud. Auparavant, en 1941, André Becker avait été licencié et son beau-frère arrêté dans une rafle. Vers le 20 juillet, la famille traversa l’Allier à la nage, puis prit la direction de Grenoble. Elle s’installa dans un meublé, cours Berriat.
Annie Becker fut inscrite en classe terminale de philosophie lettres au lycée de Jeunes filles (futur lycée Stendhal). Pour assurer un revenu familial régulier, elle obtint un travail de secrétariat pour une association de scoutisme puis, elle entra comme dactylographe à La République du Sud-Est, ce qui lui permit d’obtenir un laissez-passer. En novembre 1942, la région était occupée par les Italiens. Simone Devouassoux, professeur de philosophie, militante communiste, repéra Annie Becker et la mit en relation avec un premier responsable de l’organisation clandestine du PC, un instructeur aux cadres. Puis, elle fut mise en contact avec Catherine Varlin, plus tard Catherine épouse Winter, membre de la Jeunesse communiste (Main-d’œuvre Immigrée), et en particulier le groupe Juif. Quelque temps plus tard, elle eut pour nouveau contact Charles Wolmarck*, dit « Maurice. » Pendant ce temps, Henri Becker rejoignit la résistance gaulliste et devint agent de liaison avec les maquis du Vercors.
Le 9 septembre 1943, les Allemands investirent Grenoble. La répression s’abattit sur l’ensemble de la Résistance locale. En janvier 1944, Annie Becker devint « responsable technique » de la JC-MOI de la région grenobloise. Elle était en hypokhâgne. Le 24 juillet 1944, Charles Wolmarck fut capturé par la Milice et exécuté par les nazis à Charnècles. En août, Henri Becker fut arrêté par des hommes du SD (service de sécurité de la SS). Torturé, il fut libéré in extremis le jour de la Libération de Grenoble.
Fin août 1944, Annie Becker entra au Comité départemental de Libération dirigé par le communiste Pierre Flaureau, où elle exerça des fonctions administratives. Elle fit partie de la délégation de l’Isère aux États généraux du grand Sud-Est en Avignon. À la rentrée, elle regagna Paris où elle fut admise en khâgne au lycée Fénelon. Parallèlement, elle fut nommée adjointe au responsable politique du secteur lycéen de la Jeunesse communiste de la Fédération de la Seine. Au printemps 1945, elle rencontra Guy Besse, agrégatif de philosophie, fils de cheminot et jeune résistant communiste de la région lyonnaise avec lequel elle se maria en juin 1947 à Paris VIIIe arr. Elle fut admise sur liste complémentaire à l’École normale supérieure de Sèvres alors dirigée par Lucie Prenant. Elle s’inscrivit en licence d’histoire et de géographie à la Sorbonne, qu’elle acheva par un mémoire de diplôme consacré à « L’artisanat dans le IIIe arrondissement de Paris de 1895 à 1945 ». En octobre 1945, elle adhéra officiellement au Parti communiste et intégra la cellule de Notre-Dame-des-Champs, n° 718. Elle y représenta l’UJRF (Union de la jeunesse républicaine de France). À Sèvres, elle anima le cercle UJRF et participa aux réunions de la CGT. En 1947, l’UJRF reçut la directive de constituer ses propres « cellules d’entreprise ». Annie Besse intégra donc la cellule de la Sorbonne-lettres en tant que secrétaire, rattachée à la section du Ve arrondissement. Le 5 mai 1947, elle fut nommée membre du comité de section et déléguée à la conférence fédérale les 6, 7 et 8 juin 1947 à Clichy ; elle fut élue, à cette occasion, membre du comité fédéral de la Seine, alors dirigé par Raymond Guyot. Quinze jours plus tard, elle assista au XIe congrès du PCF à Strasbourg. La nomination de Laurent Casanova à la tête de la section centrale du travail parmi les intellectuels permit alors la promotion d’une génération issue de la Résistance. Dernière étape de l’intégration, Annie et Guy Besse se rendirent à Prague, au premier festival de la Jeunesse. Ensuite, elle partagea son temps entre la préparation de l’agrégation d’histoire et de géographie (admise en 1948) et ses responsabilités de coordination des activités des étudiants communistes, au siège de la Fédération de la Seine. À ce titre, elle fonda le 9 décembre 1947, le journal mensuel des étudiants communistes Clarté, avec Arthur Kriegel*, responsable (avec Lucien Israël) des étudiants en médecine et Jacques Hartmann, élève à l’ENA, François Alamachère en était l’administrateur. En 1948, une nouvelle équipe dirigée par Michel Verret*, succéda au groupe fondateur. La même année, sur une décision de Laurent Casanova, elle participa au lancement de La Nouvelle critique, dirigée par Jean Kanapa, son témoin lors de son second mariage (entre 1950 et 1955, elle y publia quinze contributions). En mars 1950, lors de la réunion de la commission politique du XIIe congrès, Maurice Thorez la chargea de porter la critique, au nom des étudiants communistes, contre Marcel Prenant.
En octobre 1951, Annie Besse devint officiellement permanente à la Fédération de la Seine responsable « à l’éducation et à la lutte idéologique » et membre du bureau fédéral. En 1952, elle avait en charge la section fédérale idéologique et participait à l’ensemble des combats du Parti définis par la section centrale idéologique sous la direction de François Billoux. La mort de Staline et le retour de Maurice Thorez modifièrent les rapports de forces dans le Parti. Entre autre, sa prise de position en faveur de Picasso, lors de l’affaire « du portrait de Staline », aurait contribué à sa perte responsabilité en décembre 1953 et de retourner à l’enseignement. Le secrétariat du PCF décida le 11 février 1954 : « Compte tenu de la situation particulière d’Annie Besse, et si elle ne peut être réintégrée dans l’enseignement avant octobre, envisager pour elle un emploi technique dans une organisation dépendant du Comité central. »
Elle demeura cependant membre du comité fédéral jusqu’en juin 1956. Le processus d’éloignement était en marche.
En novembre 1955, elle se maria, à Paris (VIIIe arr.), en secondes noces avec Arthur Kriegel, médecin rhumatologue, frère du Résistant et député communiste, Maurice Kriegel-Valrimont. Elle eut alors deux enfants, Maurice, né en 1950, et Irène, en 1951.
La même année, la rencontre entre Khrouchtchev et Tito l’incita à opérer une révision idéologique radicale ; l’année suivante, la révélation du rapport Khrouchtchev, l’intervention à Budapest, achevèrent le processus de rupture d’avec le parti. Son nom resta dans l’ours de La Nouvelle Critique jusqu’en 1957. Aux élections législatives de 1958, elle choisit de voter en faveur de l’UNR, parti du général de Gaulle.
Dès 1954, elle avait entrepris des recherches sur l’origine du Parti communiste sous l’autorité d’Ernest Labrousse, recherches qui la conduisirent à la soutenance de ses deux thèses de doctorat. La première intitulée, Aux origines du communisme français 1914-1920, fut soutenue en Sorbonne en 1964. La seconde, La croissance de la CGT 1918-1921, essai statistique, fut publiée en 1966. Ces travaux pionniers firent d’Annie Kriegel la première spécialiste universitaire française du mouvement communiste. Dans sa thèse, elle mit à jour la « greffe bolchevique » opérée en 1920 et la conception stratégique du Komintern qui conditionnèrent la naissance et l’évolution du PCF. De là, elle pointa la dimension internationale du mouvement qu’elle théorisa ultérieurement sous le nom de « système communiste mondial ». En délégation au CNRS, elle multiplia à partir de 1962, les publications scientifiques et participa à l’activité de la revue dirigée par Jean Maitron, le Mouvement social.
Dans le sillage de sa thèse, ses travaux l’amenèrent à publier en 1968, Les Communistes français. Essai d’ethnographie. Elle abandonna la dimension strictement historique et se démarqua de la sociologie politique traditionnelle en tentant d’opérer une radiographie du phénomène communiste et d’en révéler toute sa complexité. Ainsi, le PCF peut être étudié comme une « contre-société », proposant un modèle social qui postulait à la fois le projet d’une société future et l’existence d’une société en soi ; l’ensemble se définissant également par rapport, et simultanément, à une réalité nationale et à un système politique et idéologique mondial.
Parallèlement, elle reprit la plume dans la presse à l’invitation de François Furet*, dans France observateur en septembre 1962 sous le pseudonyme de Stanislas Ligier, puis de David Ellimer (du nom du village – le H en moins- d’où la famille Becker est originaire). Elle publia une vingtaine d’articles sur l’Europe de l’Est et le communisme. Cette proximité avec la « nouvelle gauche » anticommuniste se manifesta par sa participation à des sessions de formation de la CFDT et des rencontres avec Gilles Martinet* et Michel Rocard*. De 1967 à 1970, Annie Kriegel publia également dans le bimensuel la Quinzaine littéraire, revue liée aux milieux de la gauche antistalinienne. À la même période, elle fréquentait avec régularité le séminaire de Raymond Aron à l’EHESS.
En 1967, elle fut élue au collège universitaire de Reims avant de rejoindre, comme professeur de sociologie, l’université de Nanterre en 1970, où elle dirigea la formation de sociologie politique.
Son activité éditorialiste ne tarissait pas. En 1970, elle publia à la demande de Raymond Aron, ses premiers articles dans Le Figaro. Sa collaboration au quotidien devint régulière à partir de 1976. À l’arrivée de Robert Hersant, Raymond Aron quitta le journal en 1977, et Annie Kriegel lui succéda à la rédaction d’un éditorial hebdomadaire trouvant en Max Clos un interlocuteur fidèle et précieux.
Elle participa à la naissance, en 1970, de la revue Contrepoint, née à l’initiative d’étudiants et d’enseignants de Sciences Po, dont Georges Liébert, Patrick Devedjian, Raoul Girardet, Alain-Gérard Slama et, dans la pépinière du séminaire d’Aron, Manès Sperber, François Fejtö, Branko Lazitch, Alain Besançon* en étaient des collaborateurs réguliers. La revue, d’essence libérale, contribua, entre autre, à faire mieux connaître la dissidence de l’Europe de l’est. En 1978, la revue Commentaire prit la succession de Contrepoint, disparue deux ans plus tôt.
Au début des années 1970, Annie Kriegel s’intéressa aux questions juives. L’émigration en Israël de son fils ainé, et la décision du benjamin de la famille de faire sa bar-mitzva qui nécessita le mariage religieux des époux Kriegel en 1974 furent des événements de la vie familiale qui amenèrent l’universitaire à ouvrir un second champ de recherche. Il existait également un autre contexte, la secousse de 1973 et la guerre du Kippour qui ébranlèrent les Juifs de France pour la seconde fois après 1967. Cela aboutit à la publication en 1977 d’une première œuvre majeure sur le sujet, Les Juifs et le monde moderne. Essai sur les logiques d’émancipation. En 1974-1975, elle donna ses premiers articles substantiels à Tribune juive. En 1977, elle fréquenta les dirigeants du CRIF au moment où ceux-ci rédigèrent la charte de leur institution. À partir de 1979, elle publia dans la plupart des périodiques de la communauté juive de France avant de choisir l’Arche comme support privilégié sauf entre 1985-1986, période durant laquelle Annie Kriegel interrompit sa chronique suite à un différent avec Théo Klein, président du CRIF, accusé d’une trop grande proximité avec François Mitterrand. La situation au Proche-Orient, la réflexion sur la dialectique entre identité juive et identité nationale, l’attention apportée à la politique intérieure israélienne, sont les thèmes principaux de sa réflexion. Cependant, les questions juives croisèrent la recherche sur le communisme quand elle s’intéressa, au début des années 1980, au phénomène terroriste et à sa dimension internationale ; de même quand elle réfléchit à la matrice socialiste du sionisme ou au parcours de Juifs au sein du mouvement ouvrier comme Léon Blum ; l’antisémitisme des procès dans les pays communistes fut un autre sujet de recoupement. Enfin, en 1993 elle entreprit de s’interroger sur le rapport entre communisme et judaïsme prenant parfois le contre-pied d’idées convenues quand elle affirmait, dans son dernier article donné à l’Arche, que la double contribution de l’URSS à la défaite du nazisme et à la naissance d’Israël mettait à mal la vision rapide des Juifs comme étant des victimes du système communiste. Cherchant à ancrer ces questions dans le domaine de la recherche scientifique, elle fonda la revue Pardès en 1985, ouverte à une approche pluridisciplinaire.
Son séminaire sur le communisme à l’université de Nanterre trouva un débouché éditorial avec la création, en 1982, de la revue Communisme, publiée aux Presses universitaires de France puis aux éditions de l’Âge d’Homme. Revue qu’elle codirigea avec Stéphane Courtois. Elle enseigna dans de nombreuses universités étrangères et ses travaux furent traduits et publiés dans plusieurs langues. À partir de 1991, elle entreprit un nouveau chantier d’activités grâce à l’ouverture des archives soviétiques. Elle se rendit plusieurs fois à Moscou grâce au Figaro et au ministère des Affaires étrangères. De cette quête sortit un livre posthume, la biographie d’Eugen Fried rédigée en collaboration avec Stéphane Courtois.
Décédée en 1995, Annie Kriegel fut inhumée au cimetière du Montparnasse. Cinq ans plus tard, une association qui porte son nom fut fondée au Collège de France, sous la présidence d’Emmanuel Le Roy Ladurie.
Annie Kriegel compte parmi les historiens les plus réputés de sa génération grâce à ses travaux pionniers sur le communisme. De ses engagements dans la Résistance et au Parti communiste, elle a tiré une expérience rare qu’elle a su mettre au service de ses recherches. Même si ses engagements anciens et plus tardifs ont pu créer des polémiques passionnées, ils n’entamèrent pas la « rigueur » de sa réflexion.
Par Pascal Cauchy
ŒUVRES CHOISIES : Aux origines du communisme français 1914-1920, Mouton and C°, 1964, 2 vol., 989 p., — Le congrès de Tours (1920). Naissance du Parti communiste français, Collection Archives, Julliard, 1964, 257 p. — L’œil de Moscou à Paris, Jules Humbert Droz ancien secrétaire de l’Internationale communiste, Collection Archives, Julliard, 1964, 275 p. — Les internationales ouvrières (1864-1943), Collection Que sais-je ? PUF, 1966, 124 p. — Le Pain et les roses. Jamons pour une histoire des socialismes, PUF, 1968, 255 p. — Les Communistes français. Essai d’ethnographie politique, Le Seuil, 1968, 318 p. (réédition avec Guillaume Bourgeois, Le Seuil, 400 p., 1985). — Les Grands Procès dans les systèmes communistes. La pédagogie infernale, Gallimard, 1972, 189 p. — Communismes au miroir français, Gallimard, 1974, 252 p. — Les Juifs et le monde moderne. Essai sur les logiques d’émancipation, Le Seuil, 1977, 255 p. — Un autre communisme ?, Hachette Essai, 1977, 183 p. — Le communisme au jour le jour, Hachette essais, 1979, 343 p. — Le Système communiste mondial, PUF, 1984, 271 p. — Avec Stéphane Courtois, Eugen Fried, Le grand secret du PCF, Le Seuil, 1997.
SOURCES : Archives Annie Kriegel, déposées provisoirement à la FNSP, une autre partie est déposée à l’Institut d’histoire sociale de Nanterre. — Rigueur et passion. Hommage à Annie Kriegel, Cerf/l’Age d’Homme, 1994, 465 p. — Arch. comité national du PCF. — Jean-Jacques Becker, Un soir de l’été 1942. Souvenirs d’un historien, Armand Colin, 2009, 380 p. — Annie Kriegel, Ce que j’ai cru comprendre, Robert Laffont, 1991, 842 p. — « Annie Kriegel : l’Historien et la presse », Les Cahiers d’histoire sociale, n° hors-série, avril 2006, 112 p. — Marc Giovaninetti, « Annie Besse, jeune apparatchik du PCF », dans Communisme, n° 9-101, 2e semestre 2009 - 1er trimestre 2010, p. 173-205. —Arthur Kriegel, La vie est un cadeau. Une traversée du XXe siècle, Les Éditions de Paris Max Chaleil, 2011. — Bianca Gambarana, Une historienne en formation : Annie Kriegel du militantisme communiste à la recherche (1939-1964), Mémoire de Master 2, dir. Maria Pia Casalena et Sophie Coeuré, Université de Paris et Alma Mater Studiorum – Università di Bologna, 2020, 173p. — État civil.