JUNCKER Pierre [JUNCKER Aloïse, Jean, Pierre]

Né dans une famille catholique, décoré de la Croix de guerre 1939-1945, Pierre Juncker travaillait en 1954 comme adjoint au chef de service approvisionnement à Colmar (Haut-Rhin), dans une des rares entreprises électriques et gazières qui n’avaient pas été nationalisées en 1946.

Il fut élu au bureau de la Fédération CFTC Gaz-Électricité lors de son XIIe congrès (octobre 1954). L’année suivante, devenu chef de service, il présenta devant le XIIIe congrès (octobre 1955) le rapport sur les entreprises non nationalisées et fut réélu au bureau. Reconduit au comité directeur fédéral lors des congrès suivants, il siégea à nouveau au bureau fédéral à partir du XVIIIe congrès (avril 1960), comme trésorier et conserva cette responsabilité à l’issue des XIXe et XXe congrès (1962 et 1964). Au cours de cette période, il assuma également la fonction de président du syndicat de Colmar. Remplacé au poste de trésorier par Pierre Gache à l’issue du congrès de la Fédération CFDT de novembre 1967, il continua de siéger au comité directeur fédéral, comme président de la commission financière et membre de la commission chargée du fonds fédéral de solidarité. Lors du congrès d’avril 1970, il fut parmi les signataires du volet « Activités sociales » du rapport présenté par Bernard Dizier. À l’issue de ce congrès, il n’eut plus de mandat fédéral mais représenta la CFDT au Conseil supérieur du gaz et de l’électricité.

Pierre Juncker avait épousé Marie Schreier le 21 mai 1971 à Colmar.