LANGLET Gérard (Parfois orthographié LENGLET)

Gérard Langlet fut employé à Electricité et gaz d’Algérie (EGA). C’est au cours de ce séjour qu’il se lia d’amitié avec son collègue Roger Marçot, responsable FO au sein d’EGA et secrétaire général de l’Union départementale FO d’Alger. Gérard Langlet soutint Roger Marçot dans son combat pour la défense des libertés républicaines face aux généraux putschistes d’Alger en avril 1961.
Cadre à l’EDF-GDF Ile-de-France-Nord, Gérard Langlet fut membre de l’Union nationale des syndicats cadres de l’électricité et du gaz (UNSC) ― créée à l’initiative de la Fédération Force ouvrière des Industries de l’énergie électrique et du gaz en juin 1948. Au titre de l’UNSC, il fut élu suppléant au comité fédéral à l’issue du IXe congrès de cette Fédération (novembre 1965) puis titulaire au sein de la même instance à l’issue du congrès suivant (novembre 1967).
Lors du congrès confédéral de 1966, Gérard Langlet représenta le syndicat FO d’EDF d’Asnières (Hauts-de-Seine). Au cours des travaux au sein de la commission de résolution générale, aucun compromis ne put être trouvé et trois textes furent présentés au congrès. D’abord celui de la majorité confédérale, présentée par Jean Rouzier (PTT), puis celui des tendances qualifiées "d’anarcho-syndicaliste" et de "trotskyste", défendue par Camille Pallordet (Cheminots) et appuyée par Alexandre Hébert, enfin celui de la tendance, qualifiée de "socialiste" par les partisans des deux autres motions. Ce fut Gérard Langlet qui développa cette dernière motion à la tribune, motion également soutenue par Maurice Labi. Le texte de la majorité confédérale obtint 10 675 des 13 977 mandats valables et ceux des autres motions, respectivement, 1 601 et 1 292 mandats. La motion Langlet fut votée, au sein de sa fédération, notamment par André Cahn, Roger Marçot, Claude Deloince, Guy Poucy*, Georges Touroude, [Christian Chauvel]->19688]...