LABORDERIE Jeanne [née ROALDÈS Jeanne]

Par Alain Dalançon, Jacques Girault

Née le 12 juillet 1893 à Fumel (Lot-et-Garonne), morte le 27 février 1971 à Sénaillac-Lauzès (Lot) ; professeure ; militante du Syndicat national des EPS (SNEPS) puis du SNCM (collèges modernes).

Fille de Jean-Pierre Roaldès, maréchal des logis, commandant de la brigade de gendarmerie de Fumel, et de Victorine Bramatigues, sans profession, Jeanne Roaldès obtint le brevet élémentaire en 1909, entra à l’École normale d’institutrices de Nantes (Loire-Inférieure) en 1911. Titulaire du brevet supérieur en 1913, du certificat d’aptitude professionnelle, elle débuta comme institutrice pendant l’année scolaire 1914-1915 dans le Rhône (Blacé, Saint-Nizier d’Azergues en 1915-1916, à Couzon-au-Mont d’Or en 1918-1919, à Saint-Igny de Vers en 1919-1920, puis à Denicé de 1920 à 1925). Parallèlement, inscrite à la faculté des Lettres, elle obtint trois certificats de licence (Histoire, géographie, littérature française). Elle devint surveillante à l’école primaire supérieure de Mende (Lozère) de février à juin 1926, établissement dirigé par sa sœur qui obtint l’année suivante la direction de l’EPS de Castelsarrasin. Jeanne Roaldès y fut détachée comme institutrice faisant fonction de surveillante générale (1926-1927) avant d’être nommée à l’EPS de Lavaur (Tarn). Déléguée comme professeure adjointe de lettres à l’EPS de Castelsarrasin à partir de 1931, elle termina sa carrière en 1958 dans cet établissement devenu collège de jeunes filles.

Jeanne Roaldès épousa le 8 septembre 1928 à Montauban (Tarn-et-Garonne) Alban Laborderie, commis auxiliaire des contributions indirectes à la direction des finances, devenu agent principal d’assiette des contributions directes, fils d’un agent voyer cantonal. Le couple eut un enfant. Son mari travaillant à Montauban, elle demanda en vain un poste dans cette ville à partir de 1930. Puis en 1934, ce dernier fut affecté à Toulouse en application des décrets-lois qui supprimaient des postes. Elle n’obtint pas sa mutation puisqu’elle n’était que professeure adjointe. Aussi dans son dossier, notait-elle que depuis quatorze ans, elle vivait en situation de « séparation de corps ». Il en résultait de mauvais rapports d’inspection qui s’améliorèrent fortement après 1945.

Avant la guerre, Jeanne Laborderie militait au Syndicat national des écoles primaires supérieures. Après la guerre, elle devint la secrétaire départementale du Syndicat national des collèges modernes.

Jeanne Laborderie fut inhumée dans le caveau familial "Laborderie" au cimetière de Sénaillac-Lauzès.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article137122, notice LABORDERIE Jeanne [née ROALDÈS Jeanne] par Alain Dalançon, Jacques Girault , version mise en ligne le 25 mai 2011, dernière modification le 24 octobre 2022.

Par Alain Dalançon, Jacques Girault

SOURCES : Arch. Nat., F17/ 27007. – Arch. IRHSES (Bulletin du SNEPS, et du SNCM). – Mairie de Sénaillac-Lauzès. – Note de Michel Mario.

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