SZABO Alexander

Alexander Szabo demeurait 70 Rue Henri-Barbusse, à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine), il combattit en dans les Brigades internationales en Espagne. De retour à Gennevilliers, il développa une activité militante de solidarité avec l’Espagne républicaine, une journée nationale de solidarité avec les blessés et les mutilés d’Espagne fut organisée le 2 avril 1939. La veille le directeur général de la police municipale répercutait aux commissaires de police de Paris et de la banlieue une décision gouvernementale, toute quête sur la voie publique était interdite. Le samedi 2 avril à 10 heures 30, deux femmes et deux hommes dont Alexander Szabo furent arrêtés sur la voie publique à Gennevilliers et conduits au poste pour vérification d’identité.

Pendant la guerre, les policiers de la 3e section des Renseignements généraux, était chargé de la surveillance des étrangers. Il fut recensé sur une liste des ex-miliciens établie le 19 septembre 1941, il était caractérisé comme paraissant « ne rien avoir abandonné de ses opinions ». Le conseiller Karl Boemelburg, chef de l’ensemble des forces de police allemande en France, décida d’une vaste opération contre les anciens des Brigades internationales.

Le 24 décembre 1941, les policiers français et allemands arrêtèrent de nombreux ex-Brigadistes. Alexander Szabo fut arrêté à son domicile par des policiers du commissariat d’Asnières. La perquisition à son domicile fut infructueuse, il fut emmené en même temps que Giuseppe Magarelli, de Gennevilliers à la caserne des Tourelles, à Paris XXe arr. (Seine), où ils furent internés. Alexander Szabo fut par la suite transféré au camp de Rouillé (Vienne).