LE FUR Guillaume

Ouvrier agricole à Tréogan (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), Guillaume Le Fur rejoignit les FTP dès décembre 1943. Il participa aux combats de la Libération au sein du bataillon FTP Guy Môcquet. Il adhéra au PCF en 1944.

Cantonnier dans le sud-ouest du département, il fut délégué de la section de Gouarec à la conférence fédérale du PCF des 25 et 26 novembre 1950. Il fut ensuite secrétaire de la section de Plévin. Au début des années 1950, il travailla comme ouvrier dans les entreprises de la métallurgie à Saint-Brieuc, d’abord chez Sambre-et-Meuse puis chez Chaffoteaux. Dans cette usine qui fabricait des chauffe-eau sanitaires, il oeuvra à la reconstitution du syndicat CGT. Travaillant à l’atelier de fonderie, il fut licencié en 1955 en même temps qu’Emilienne Daniel*, l’épouse du futur secrétaire de l’UD. Il intégra la commission administrative de l’Union locale CGT de Saint-Brieuc en 1957, puis accéda à la CA de l’Union départementale CGT des Côtes-du-Nord en 1958.

Employé des Ponts et Chaussées, Guillaume Le Fur devint permanent de la fédération à Saint-Brieuc. Il siégea au comité de la fédération des Côtes-du-Nord du PCF de 1949 à 1965. Il fut élu au bureau de 1952 à 1964. Il accéda au secrétariat après le départ de Jean Le Jeune*. Proche d’Edouard Quemper, il occupa ces fonctions pendant deux années. Dans le même temps il fut secrétaire de la section de Saint-Brieuc. Il fut candidat à l’élection cantonale d’Evran le 17 avril 1955, obtenant, dans une triangulaire, 206 voix sur 3440 suffrages exprimés soit 6 %. Au second tour il se maintint, obtenant 80 voix sur 3807 suffrages exprimés soit 2,1 %. Fernand Ferron, républicain indépendant, l’emporta face à un autre candidat républicain indépendant, Marcel Monteil.

Guillaume Le Fur termina sa vie professionnelle à l’entretien de la colonie de vacances de la ville de Drancy à Trébeurden. Il milita alors à la section de Perros-Guirec.

Édouard Quemper prononça son éloge funèbre lors de ses obsèques civiles.