VANHONACKER Maurice

Maurice Vanhonacker s’engagea très jeune dans l’action syndicale. Résistant, il fut déporté le 27 juillet 1943 vers la prison Saint-Gilles de Bruxelles. De là, il fut transféré en Allemagne à la prison de Bochum d’où il fut libéré le 1er décembre 1944.

Malgré toutes les souffrances privations endurées, il reprit avec courage et détermination son combat syndical.

Lors de la scission intervenue en décembre 1947, il accepta de prendre la direction provisoire de la nouvelle fédération FO du textile.
Maurice Vanonacker fut, avec notamment son compatriote Ernest Vigreux, l’un des fondateurs, le 15 février 1948 à Paris, de la Fédération Force Ouvrière des textiles de France et d’Outre-mer.

Il assuma, pendant quelques mois, avec Ernest Vigreux le secrétariat général de cette fédération. Puis, à partir du 1er congrès de la fédération, tenu les 18 et 19 septembre 1948 à Lille, Ernest Vigreux resta le seul secrétaire général et Maurice Vanhonacker fut porté à la présidence de la fédération.

Maurice Vanhonacker fut élu, en avril 1948, membre de la première commission administrative de la confédération Force Ouvrière. En octobre 1950, Ernest Vigreux lui succéda également dans cette fonction.

Malgré son état de santé fort altéré, Maurice Vanhonacker fut un négociateur opiniâtre lors des discussions portant sur les conventions collectives et les salaires.

Il subit quatre opérations en six mois mais finalement la maladie l’emporta.
Ses obsèques eurent lieu le 8 ou le 9 août 1952 à Pérenchies dont il avait le maire et en présence d’une importante délégation de responsables syndicaux français et internationaux, notamment belges.

Homologué lieutenant FFI, Maurice Vanhonacker fut fait en janvier 1959, chevalier au sein de l’Ordre national de la Légion d’honneur à titre posthume.