BAUTERS Charles, Louis.

Par José Gotovitch

Schaerbeek (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), 27 février 1915 − Mauthausen (Autriche), 16 octobre 1942. Électricien à la Société nationale des chemins de fer belges, militant de la Jeune garde socialiste puis des Jeunesses communistes, résistant, déporté.

Fils d’un militant socialiste, militant de la Jeune garde socialiste (JGS) de Schaerbeek, Charles Bauters adhère à la Jeunesse communiste en 1932 et prend en charge le travail antimilitariste. Marié et père de famille en 1937, il milite activement dans l’organisation unifiée, la Jeune garde socialiste unifiée (JGSU) de Schaerbeek, l’une des plus fortes sections du mouvement.

Électricien à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), Charles Bauters fait la campagne de 1940, échappe à l’internement et se joint au travail clandestin entamé par la JGSU et le Parti communiste belge (PCB) auquel il adhère. Il est membre du Comité régional clandestin de la JGSU et participe à la confection de son organe, Jeunesse nouvelle. Il participe à l’activité multiple des jeunesses à Bruxelles en 1941-1942 : tracts, chaulages, journaux. Bientôt s’y ajoute l’action directe : la JGSU sert de vivier aux Partisans armés.

La pression allemande se fait plus forte. Suite à la faiblesse d’un militant arrêté, l’organisation bruxelloise de la JGSU subit un coup sévère. Charles Bauters est arrêté le 1er juillet 1942. Il passe par Saint-Gilles (pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale) et le camp de Breendonck (commune de Willebroek, pr. Anvers-Antwerpen, arr. Malines-Mechelen). Il meurt, épuisé, au camp de concentration de Mauthausen en Autriche.

La femme de Charles Bauters, Mariette Rynders*, poursuit son activité militante dans les rangs du PCB. Elle sera notamment conseillère communale à Schaerbeek.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article137574, notice BAUTERS Charles, Louis. par José Gotovitch, version mise en ligne le 15 juillet 2011, dernière modification le 25 décembre 2019.

Par José Gotovitch

SOURCES : Archives générales du Royaume, Fonds SPF Sécurité sociale, Direction générale Victimes de la guerre, Dossier Prisonnier politique − CArCoB, dossier de Charles Bauters.

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