LE COZ Roger, Primel

Fils d’un poseur dans les chemins de fer et d’une garde-barrière, originaires du Finistère, Roger Le Coz avait passé sa jeunesse à Quimper (Finistère). Nommé instituteur à Sainte-Marie du Mont (Manche) en octobre 1944, en poste à Saint-Lô, il devint secrétaire adjoint (1955) puis secrétaire général de 1963 à 1967 de la section départementale du Syndicat national des instituteurs. Détaché à la Fédération des œuvres laïques à partir de 1960, il en demeura secrétaire général jusqu’en 1982.

Roger Le Coz se maria en avril 1949 à Carentan (Manche) avec une institutrice.
Lors du congrès du SNI à Lille, le 7 juillet 1964, signataire de la motion d’orientation de la majorité, il fut assesseur à la séance sur le thème « l’Université face aux moyens d’information des masses ». Lors du congrès national du SNI, le 12 juillet 1965, signataire de la motion de la motion d’orientation de la majorité, il était également assesseur. Il signa la motion d’orientation de la majorité au congrès du SNI de 1965.

Membre du Parti socialiste, Le Coz signa le Manifeste « École et socialisme » le 23 février 1973, son nom était suivi du sigle « FOL ». Il animait l’organisation des colonies de vacances et des classes de neige dans le cadre de l’UFOVAL et fut le fondateur de l’association départementale des Centres médico-psycho-pédagogiques.

Retraité, de 1982 à 1994, Roger Le Coz présida la Fédération des œuvres laïques dans la Manche. En 1989, vice-président de cercle Condorcet, le délégué officiel de la mission du bicentenaire de la Révolution française, il fut responsable de sa célébration à Cherbourg en juin 1989. Délégué départemental de l’Éducation nationale au milieu des années 1980, animateur de la section de Saint-Lô de la Ligue des droits de l’Homme, il fut le fondateur en 1988 de l’association « Média-Télévision-Téléspectateurs » dans le département.

En juin 2005, une plaque à son nom fut inaugurée dans les locaux de la Ligue de l’enseignement à Saint-Lô qu’il présida pendant 34 ans.

Lors d’un hommage le 14 février 2005 au cimetière de Saint-Lô, ses cendres furent dispersées.