LE CALVE Raymond, Mathurin

Son père Jean Le Calve, palefrenier, épousa Hélène Le Nozahic également palefrenier. Ses parents étaient sympathisants communistes. FTP, Raymond Le Calvé participa à la Libération de Carnac. Après avoir obtenu son CEP, Raymond Le Calvé, travailla comme ouvrier sur le chantier du canal Donzère-Mondragon (Vaucluse) après la guerre. Délégué du personnel, il fut membre en 1947 du secrétariat de la section syndicale à l’entreprise Billard à Donzère. Militant du PCF, il siégea en 1952 au bureau de la section de Bollène (Vaucluse)
Il fit ensuite son service militaire comme 2e classe au RAA.

Militant de la section à Hennebont du PCF depuis 1951, il participa à des distributions de tracts protestant contre la saisie de l’Humanité-Dimanche en 1953. Dans ce contexte très tendu, consécutif aux « grèves rouges » qui touchèrent les forges en 1952, des militants, dont Le Calvé, se virent infliger des amendes pour affichage sauvage. Secrétaire de la section d’Hennebont, il fut élu au comité de la fédération du PCF du Morbihan en février 1953 alors animé par Roger Le Hyaric*. Il intégra rapidement le secrétariat en juin 1956 dont il fut membre jusqu’en mai 1968. En 1956, il fut victime d’un accident du travail très grave qui l’immobilisa de nombreux mois.

En 1959 Raymond Le Calvé devint permanent du PCF en charge de la propagande et des problèmes de jeunesse, puis de la paysannerie. Il suivit les écoles centrales de formation du PCF d’un mois et de quatre mois.

Membre du conseil d’administration départementale du cartel d’action laïque en 1957, il fut élu adjoint au maire d’Hennebont en 1959 dans la municipalité dirigée par Eugène Crépeau*, poste qu’il occupa jusqu’en 1971. Il fit ensuite deux mandats comme simple conseiller municipal (1971-1983). Il fut candidat de la fédération à l’élection cantonale du 8 mars 1970 dans le canton de Le Faouët où il obtint soit % des suffrages exprimés. Candidat de la fédération du PCF du Morbihan à l’élection cantonale du 8 mars 1976 dans le canton de La Gacilly. Non ré-élu au secrétariat en 1971, il siégea au bureau fédéral animé par Armand Guillemot* encore un an jusqu’en décembre 1972. Il quitta le comité de la fédération en janvier 1976.