Par Daniel Grason
Né le 4 juin 1914 à Ploumagoar (Côte-du-Nord, Côtes d’Armor), mort le 21 avril 1976 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) ; volontaire en Espagne républicaine.
Eugène Carre était le fils de commerçants. Célibataire, il demeurait 8, rue Parmentier à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine), il était membre de la CGT. Il arriva en Espagne le 7 décembre 1936, recommandé par un communiste de Colombes, Merle. Il fut incorporé à la XIVe Brigade internationale, 12e bataillon, fut blessé sur le front de Lopera le 28 décembre, hospitalisé, envoyé trois semaines en convalescence. Réaffecté à XIVe Brigade, il y resta jusqu’à la fin mai 1937. Il obtint une longue permission, revint le 8 janvier 1938. Il rejoignit sa Brigade, combattit sur le front de Caspe. Il fut appréhendé en avril 1938, à un kilomètre de la frontière française par les carabiniers. Ceux-ci le rapatrièrent à la base d’Albacete. Eugène Carre déclara que lors des combats, son bataillon défait, était en débandade. Découragé, il se rendit au consulat de France à Barcelone pour se faire rapatrier. Le consul lui remit un laisser-passer le 31 mars. Il déclara regretter son acte et demanda à retourner dans sa Brigade.
Il se maria à Paris (XVIIIe arr.) avec Micheline, Georgette Desauvre.
Par Daniel Grason
SOURCES : RGASPI 545.6.1111, BBIC mfm 880/8.— Etat civil.