Par Daniel Grason
Né en 1904, en Espagne ; employé ; volontaire en Espagne républicaine.
Francisco Rueda était marié à Maria, née Alvarez, le couple demeurait 3, passage Jouvencel à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine). Ils travaillaient à l’entreprise Carbone-Lorraine, non loin de leur domicile, Francisco était employé et Maria manœuvre. Francisco parti combattre en Espagne.
Du front espagnol, il envoya un article sur « L’Éducation nationale en Espagne républicaine » qui parut dans Le Travailleur de la banlieue ouest. Il dénonçait : « Les seigneurs [qui] faisaient des efforts pour empêcher la liquidation de l’analphabétisme qui leur permettait de tenir les paysans en état d’esclavage.
Alors qu’il y a en Espagne trente-huit mille cathédrales, églises et chapelles, mille monastères et quatre mille cloîtres, il n’y avait que trente-cinq mille écoles primaires et secondaires.
La jeune République espagnole a dû changer entièrement cette situation.
Il fallut combattre l’analphabétisme dans des conditions extrêmement difficiles, en pleine période de guerre.
Aujourd’hui, la situation est très sensiblement améliorée. Le ministre de l’Éducation nationale a développé un réseau d’écoles de différents degrés pour permettre l’instruction, non seulement des enfants, mais aussi des adultes. Les écoles fonctionnent dans tous les villages ».
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. Mun. Gennevilliers. – Le travailleur de la Banlieue Ouest, 18 mars 1938