Par Daniel Grason
Né le 30 juillet 1907 à Rue (Somme) ; cimentier ; militant communiste ; volontaire en Espagne républicaine.
Alphonse Moncomble demeurait 29, rue des Bordelais, à Argenteuil (Seine-et-Oise, Val d’Oise), il était veuf. Il suivit l’école primaire, effectua son service militaire à partir de 1928, pour quatorze mois et demi dans l’Infanterie coloniale au Maroc, il apprit le maniement de la mitrailleuse, fut nommé 1ère classe. Il travailla comme cimentier à l’entreprise Darras, puis Lesueur à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine), était adhérent de la CGT.
Il adhéra au parti communiste en août 1935, à Argenteuil, cellule Notre-Dame, diffusait la presse communiste. Il participa aux grèves de juin 1936, à la manifestation de Clichy le 16 mars 1937 pour protester contre la tenue d’une réunion du Parti Social Français (PSF). Des coups de feu furent tirés, il y eut six morts, huit blessés par balles dont un d’Argenteuil. Il lisait l’Humanité, l’hebdomadaire de la section communiste Le Progrès d’Argenteuil, Russie d’aujourd’hui, lut Fils du Peuple, de Maurice Thorez.
Il partit en Espagne à la demande de la section communiste, du secrétaire de la cellule Marcel Varoteaux, conseiller municipal. Il arriva le 20 janvier 1938, fut incorporé à la XIVe Brigade internationale, 10e bataillon, 3e compagnie. Il combattit dix mois, à Caspe (mars 1938), à Gandesa, à la bataille de l’Ebre (juillet à septembre 1938). Il fut blessé le 22 septembre 1938 à Corbera, à la cuisse droite, ce qui nécessita dix jours d’hospitalisation. Son rapatriement eut lieu en novembre 1938.
Par Daniel Grason
SOURCE : RGASPI 545.6.1324, BDIC mfm 880/26.