PACOURET Fernand, Alphonse

Fernand Pacouret était le fils d’un journalier et d’une journalière.
Il demeurait 82, rue Haby-Sommer à Rueil-Malmaison (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine), son père était de gauche. Il alla à l’école primaire, fut de 1926 à 1928 en apprentissage professionnel de mécanique. En 1931, il s’engagea trois ans dans la Marine, fut affecté à Toulon (Var), 1ère Escadre, il fut quartier maître, mécanicien.

Il adhéra en 1926 au Secours populaire de France (SPF), travailla chez Bernard Moteurs, Françon et Émailleur trois sociétés implantées à Rueil-Malmaison, puis aux Galeries Lafayette. Il participa aux manifestations contre les ligues factieuses en 1934, adhéra au parti communiste en juin auprès de Chauvel, ex-secrétaire du rayon, il fit partie de la cellule de la rue des Godardes. Il lisait l’Humanité, Regards, L’Étincelle l’hebdomadaire régional édité par les sections communistes, suivit une école de section en 1935, devint secrétaire de cellule jusqu’en 1936. Il approfondissait ses connaissances, lut des brochures sur les vies de révolutionnaires russes, des textes de Lénine, des articles de Maurice Choury. Il étudiait les revendications ouvrières, adhéra à la CGTU en 1934, puis à la CGT lors de la réunification.

Célibataire au chômage, il arriva illégalement en Espagne le 9 novembre 1936, fut incorporé à la XIVe Brigade internationale, 1er bataillon, 1ère compagnie. Il se recommandait de Pierre Dadot, député ; Georges Charrier, du syndicat des métaux ; Gaston Roby, secrétaire du rayon de Rueil-Malmaison, ex-commissaire politique et Édouard Boulanger, rédacteur à l’Humanité. Il combattit à Teruel (décembre 1936, janvier 1937), Alméria, Brunete (juillet 1937), sur le front de l’Ebre à Tortosa (juillet 1938), fut blessé le 26 septembre 1938.

Il se maria à Rueil-Malmaison le 19 avril 1941 avec Denise Cheval.