Par René Gaudy
Mort le 25 juillet 1960 ; syndicaliste cadre CGT de l’Électricité et du Gaz.
Cadre à l’Union d’électricité (UDE, groupe Ernest Mercier) à Paris, Maurice Jollet était membre du syndicat CGT des employés et contremaitres des secteurs électriques de la région parisienne en 1936 et fut délégué par son syndicat pour participer au congrès du Rassemblement universel de la paix (RUP) à Bruxelles (3-7 septembre 1936) ; la délégation de ce syndicat et du syndicat ouvrier homologue comprenait en outre Charles André (TIRU), Marcel Laizin (délégué général de la Centrale d’Issy-les-Moulineaux), Carpentier (Ouest-Lumière) et Leroy (section Étienne Marcel CPDE).
Lorsque, en 1938, la Fédération CGT de l’Éclairage constitua le Groupement national des cadres de l’Énergie et de la Lumière (GNC), Maurice Jollet devint son secrétaire (le président était John Ottaway) ; il demeura à ce poste jusqu’à la dissolution de cet organisme, début 1940, par la nouvelle direction de la Fédération CGT de l’Éclairage.
Il fut prisonnier pendant la guerre.
À la Libération, Maurice Jollet fut élu secrétaire général (permanent) du GNC à l’issue de son Ier congrès national (13-15 décembre 1945). Lorsque Marcel Paul créa le Conseil central des œuvres sociales (CCOS), Maurice Jollet travailla dans cet organisme et devint directeur de la revue Énergies de France (cinq numéros parus). Au XVIIe congrès de la Fédération CGT de l’Éclairage, il fut élu au bureau fédéral. Fut-il réélu au congrès suivant en 1950 ? Son nom n’apparaît plus dans la direction élue au XIXe congrès en juin 1953.
Par René Gaudy
SOURCES : Arch. FNE-CGT : compte-rendu des travaux du Ier congrès du GNC — Le Producteur d’Électricité, août-septembre 1936.