Par Daniel Grason
Né le 9 mai 1913 ; tôlier soudeur ; antifasciste ; volontaire en Espagne républicaine.
Marcel Tichoux demeurait 100, rue de Silly à Boulogne-Billancourt (Seine, Hauts-de-Seine), il alla à l’école primaire, obtint son CEP. Il s’engagea dans l’armée, fut dans un régiment de cavalerie, apprit à tirer au mortier et au canon de 37/m. Il participa à des opérations militaires au Maroc de 1932 à 1935. La guerre du Rif menée par les armées conjointes françaises et espagnoles, s’était terminée par l’abdication de l’Émir Abd el-Krim le 27 mai 1926 et son exil à l’Ile de la Réunion. Depuis, l’armée française occupait le pays.
De retour, il adhéra à la CGT, fut collecteur, était sympathisant du parti communiste. Il arriva en Espagne le 29 avril 1937, fut incorporé dans la XIVe Brigade internationale, 12e bataillon, puis 4e bataillon, 4e compagnie. Soldat, il participa à tous les combats de la brigade : Balsain (mai, juin 1937), Vadelmorillo (juillet). Caporal le 10 octobre 1937, il était dans les combats de Cuesta-de-la-Reina, des batailles d’Aragón et du Levant à Caspe (mars 1938). Le 30 juin, piqué par des moustiques qui déclenchèrent de fortes fièvres, malade Marcel Tichoux était indisponible pour participer aux combats. Il ne fut rétabli que le 16 septembre. La commission des cadres souligna qu’il était « courageux au front ». Son rapatriement intervint à une date inconnue.
Par Daniel Grason
SOURCE : RGASPI 545.6.1420, BDIC mfm 880/34.