Né le 13 février 1900 à Paris (IXe arr.), mort le 15 janvier 1963 à Luresmes ; journaliste ; secrétaire général du Parti radical socialiste ; dirigeant de la Ligue des droits de l’Homme.
Fils de Isaac Lincoln Kayser, négociant, et de Marie, Sophie Hadmard, Jacques Kayser fit des études en droit et en lettres. Il se maria le 16 avril 1923 à Lyon (VIea r r.) avec Jane, Ellen Didisheim. Il se fit connaître comme journaliste au début des années 1920. Il fut rédacteur en chef de La République.
Vice président du Parti radical socialiste où il se situait à gauche, puis secrétaire général, il fut un des signataires du programme du Front populaire qui furent conclu dans les bureaux de la Ligue des droits de l’Homme dont il était membre du comité central. Il fut l’auteur auteur avec André Chamson* et Jean Guéhenno* du Serment du 14 juillet 1935
Engagé volontaire en 1939 puis résistant, il rejoignit la Grande-Bretagne en 1943 après avoir connu les prisons espagnoles. Conseiller à l’ambassade de France à Londres, de juillet 1943 à juin 1944. Il participa au débarquement de Normandie comme correspondant de guerre.
Sa femme participa au maquis FTPF dans le Lot-et-Garonne et fut membre du bureau national de l’Union des femmes françaises (1945-1947). Elle quitta en raison des critiques de Jeannette Vermeersch*.
Moins actif politiquement à partir de la Libération, il fut par contre un journaliste extrêmement actif.
Il participa aux délégations françaises à la conférence sur la liberté de l’information, à l’ONU et l’UNESCO. Il fut nommé au Conseil économique et social. Enfin il devint directeur adjoint de l’Institut français de presse.
Sa fille, Marcelle, épousa le dirigeant communiste Jacques Chambaz. Son fils, Bernard Kayser fut un géographe renommé. Son troisième enfant était Jean-Paul Kayser.
ŒUVRE : Nombreux ouvrages et études, dont une Histoire du radicalisme et Mort d’une liberté (de la presse).
SOURCES : Fonds Jacques Kayser, Centre historique des archives nationales et Fondation nationale des sciences politiques. — État civil.