LEBESCOND Gilbert

Fils d’un ouvrier ajusteur, décrit en 1962 comme socialiste, et d’une femme au foyer, Gilbert Lebescond était titulaire du certificat d’études primaires et d’un CAP d’ajusteur. Il adhéra à la CGT en mai 1960 et au PCF en juin 1961. Travaillant à l’usine Hotschkiss Brandt de Saint-Denis, il y fut d’abord responsable de la diffusion de la Vie ouvrière et délégué puis secrétaire adjoint du syndicat CGT. En 1962, il était secrétaire du syndicat et membre du bureau du syndicat des métaux de Saint-Denis. Il participait également à la vie de la cellule communiste. Au début des années 1960, il avait suivi une école syndicale et une école de section du PCF en janvier 1962. Il entra alors au bureau de la section PCF de Saint-Denis-Pleyel.

Après avoir suivi une école centrale d’un mois du PCF, Gilbert Lebescond fut élu au bureau de la fédération communiste de Seine-Nord-Est en 1964. La direction fédérale le considérait comme un « camarade ayant de grandes possibilités de développement » et souhaitait lui confier des responsabilités dans l’activité en direction des entreprises. Devenu permanent en 1965, il prit la tête du syndicat dionysien des métaux en 1966 et fut alors ramené au comité de la nouvelle fédération de Seine-Saint-Denis où il siégea jusqu’en 1974 au moins. Au début des années 1970, Gilbert Lebescond fut élu au bureau de l’Union des syndicats des travailleurs de la métallurgie et en 1972, il entra au secrétariat de l’UD-CGT de Seine-Saint-Denis.

Élu membre du comité exécutif de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie, lors de son XXVIIe congrès (février 1971), Gilbert Lebescond y siégea jusqu’au XXIVe congrès (juin 1993). En 1989, il devint secrétaire de l’Union internationale des syndicats des métaux, rattachée à la FSM.

En 1962, Gilbert Lebescond était marié à Yvette Tronet, plieuse, fille d’un électricien et d’une OS ; le couple avait alors un enfant.