LEWKOWICZ Frajda

Par Daniel Grason

Né le 25 janvier 1911 à Paljanice (Pologne) ; couturière ; militante de la Main d’œuvre immigrée (M.O.I.).

À la suite de plusieurs semaines de filatures, la Brigade spéciale des Renseignements généraux interpella début juillet 1943 plus de quatre-vingt militantes et militants de la Main d’œuvre immigrée. Frajda Lewkowicz mariée, mère d’un enfant demeurait 128 Rue de Tolbiac, XIIIe arr., elle fut appréhendée le 2 juillet au 48 Rue de l’Amiral-Mouchez, XIVe arr. où elle était réfugiée depuis un mois chez Marek Muszkatblat qui était soupçonné d’héberger Moszek Puterflam. Une cinquantaine de tracts édités par l’organisation étaient saisis.
Dans le sac à main de Frajda Lewkowicz, les policiers de la BS2 saisissaient une fausse carte d’identité française au nom de Noëlle Olensk portant le cachet humide du commissariat de Houilles (Seine-et-Oise, Yvelines) et d’autres papiers au même nom. Internée au camp de Drancy réservé aux Juifs sous le matricule 3213, elle était déportée dans le convoi n° 58 le 31 juillet 1943 à destination d’Auschwitz (Pologne).
Sur un millier de déportés, il y eut vingt-huit survivants dont dix-huit femmes. Le nom de Frajda Lewkowicz figure sur le mur des noms du Mémorial de la Shoah rue Geoffroy-l’Asnier, IVe arrondissement.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138207, notice LEWKOWICZ Frajda par Daniel Grason, version mise en ligne le 8 septembre 2011, dernière modification le 3 mars 2022.

Par Daniel Grason

SOURCES : Arch. PPo. BA 2298. – PCF carton 14 rapports hebdomadaires de la préfecture de police sur l’activité communiste. – Site internet CDJC.

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