LABORDE Henri, Charles

Par Claude Pennetier

Né le 17 octobre 1929 dans le Vaucluse ; boulanger, maçon, moniteur d’éducation physique et sportive, permanent ; secrétaire de la fédération communiste du Vaucluse.

Le père d’Henri Laborde, mécanicien, membre du Parti communiste depuis 1935, mourut en 1945. Sa mère, Yvonne Duhamel, sans profession, était sympathisante. Deux de ses frères étaient mécanicien, un employé de bureau, c’est le seul qui militait au Parti communiste depuis 1946.

Syndiqué à la CGT depuis 1945, syndicat des boulangers, Henri Laborde adhéra la même année à l’UJRF dans le Var. Il fut responsable départemental des Vaillants en 1947, et responsable fédéral de l’UJRF en 1948. Le Parti communiste reçut son adhésion en avril 1946 à Toulon et, dès novembre, il entra au bureau de section. En 1948, il siégeait à la commission fédérale d’éducation. Il avait lui-même participé à une école de section en juillet 1946 et une école fédérale en janvier 1948. Un temps professeur d’éducation physique, il appartint au syndicat du personnel enseignant mais, dès l’année suivante, il était affilié au syndicat du bâtiment.

Ayant quitté le Var pour le Vaucluse en 1949, il rejoignit la section communiste de Bollène et fut secrétaire à l’organisation du syndicat général du canal Donzère-Mondragon (Drôme). Dans une autoévaluation, il déclarait se sentir plus utile pour le parti dans le mouvement syndical. Il était cependant envisagé comme secrétaire fédéral communiste dès 1951 et il était le premier secrétaire fédéral en février 1953, secondé par l’instituteur Fernand Marin, le courtier Max Bertrand et le fermier Claude Granoux.

Signe de sa bonne image, il fut nommé directeur adjoint d’une école centrale d’un mois en octobre-novembre 1954. Pourtant, il n’avait pas lui-même suivi une école centrale complète « , j’ai commencé une école de 4 mois en 1951, mais cette école a été suspendue au bout de 6 semaines à cause des élections générales de juin ». Il suivit finalement l’école de 4 mois en 1960.

Hubert Ruffe suivait pour le comité central la fédération du Vaucluse. Il se félicita du sens autocritique de Laborde lors du comité fédéral du 21 mars 1954 : « Le Secrétaire Fédéral a fait une bonne intervention autocritique en s’appuyant sur le cas Lecœur, il fait son autocritique quant aux faiblesses de la direction fédérale concernant la direction collective, tendance à diriger seul, de façon bureaucratique par circulaire, n’allant pas assez dans les actions, pas assez attentif aux conseils des autres, passant par-dessus les sections : 40% seulement des décisions ne sont pas appliquées »

Il quitta le secrétariat fédéral en 1965 mais resta au bureau fédéral jusqu’en 1970.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138225, notice LABORDE Henri, Charles par Claude Pennetier, version mise en ligne le 10 septembre 2011, dernière modification le 9 septembre 2011.

Par Claude Pennetier

SOURCE : Arch. comité national du PCF, note de Jocelyne Prézeau.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable