LECLERCQ Françoise

Par Claude Pennetier

Née le 10 avril 1908, morte en 1983 ; conseillère municipale communiste de Paris (XVIIIe arr.) en 1945 ; dirigeante de l’UFF.

Née dans une famille de quatorze enfants, catholique pratiquante et bourgeoise, Françoise Leclerc avait un père propriétaire d’une usine de textile à Roubaix. Mariée jeune, elle eut quatre enfants. Elle quitta son mari en s’installant à Paris.

Résistante active, elle organisa des réunions, fournit des planques et fut agent de liaison de Rol-Tanguy. Elle reçu la Croix de Guerre pour son action résistante.

Compagnonne de route catholique du PCF, conseillère municipale communiste de Paris (XVIIIe arr.) en 1945, Françoise Leclercq fut une active militante de l’Union des femmes françaises et du Mouvement de la paix. On la voit dans le film de Louis Daquin La Bataille de la vie, un reportage sur le congrès mondial des partisans de la Paix et et le rassemblement de Buffalo-Paris, avril 1949. Elle n’aurait donné son adhésion au Parti communiste qu’en 1953.

En 1945, elle entra au comité exécutif de la FDIF (Fédération démocratique internationale des femmes) et participa, en 1946, à une délégation en URSS. Secrétaire de l’UFF, elle devint vice-présidente en 1952, elle le resta jusqu’en 1963.

Vice-président de l’association France-Vietnam, elle visita le pays en 1955 avec une délégation de l’UFF. En 1957, elle s’éloigna du militantisme en s’installant à Aix-en-Provence, quitta les instances de l’UFF en 1965 et rompit avec le PCF en 1978.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138255, notice LECLERCQ Françoise par Claude Pennetier, version mise en ligne le 10 septembre 2011, dernière modification le 11 novembre 2011.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Sandra Fayolle, L’Union des femmes françaises, thèse, 2005. — Philippe Nivet, Les assemblées parisiennes, IHTP, 1995. — Renée Rousseau, Les femmes rouges, Albin Michel, 1983.

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