LARZUL Basile

Par Alain Prigent

Né le 30 septembre 1920 au Guilvinec (Finistère), mort le 21 septembre 1999 à Quimper (Finistère) ; instituteur public ; résistant, lieutenant FTP ; Militant de la section de Quimper du Parti Communiste.

Né le 30 septembre 1920 à Guilvinec (29), d’un père marin-pêcheur et d’une mère ouvrière d’usine, il devint instituteur.

Réfractaire au STO (Service du Travail Obligatoire) il s’engagea dans la résistance en même temps qu’il adhérait au Parti Communiste Français clandestin. Entrée dans la clandestinité, d’abord au Guilvinec, c’est à Trégunc où, grâce au concours d’une parente, Mme Jeannès qui y était institutrice, qu’il trouva refuge dans la famille Péru, agriculteurs amis de cette commune. Et, tout en y prenant sa part aux travaux agricoles, il participa avec les maquis du centre Finistère aux actions de la résistance. En 1944, il prit une part importante dans la Résistance dans le pays bigouden en tant que lieutenant FTPF. Dès le départ des Allemands, il fut membre, aux côtés de Yvon Morvan et Pierre Cossec, dirigeants des FTP, de la délégation spéciale qui, à la Libération, dirigea la commune du Guilvinec (Finistère), dans l’attente du retour de son maire communiste, Marc Scouarnec, encore détenu.

Basile Larzul avait été affecté avec le grade de lieutenant à l’État Major Départemental des FFI que commandait le lieutenant colonel Chevalier. Il suivit alors une formation militaire et intégra l’armée régulière en qualité de lieutenant, mais y renonça en raison de l’esprit de certains officiers de carrière, et retrouva son métier d’instituteur.

C’est au sortir de la guerre qu’il rencontra son épouse Denise Goyat qui était agent de liaison et infirmière d’une compagnie de résistants de Quimper.

Membre du bureau de la section du PCF de Quimper, il fut toute sa vie un diffuseur régulier de l’hebdomadaire communiste l’Humanité-Dimanche. Il participa activement aux actions pacifistes en Bretagne contre le réarmement allemand, la course aux armes nucléaires et les guerres coloniales que la France menait en Indochine et en Algérie. Il fut également très actif dans les mouvements pour la défense et la promotion de l’école publique.

Il termina sa carrière comme directeur du Centre d’Orientation Scolaire et Professionnelle de Quimper.

Basile Larzul avait 2 fils, Michel, Médecin psychiatre, et Claude, avocat au barreau de Rennes.

C’est Piero Rainero, secrétaire départemental du PCF, qui lui rendit hommage lors de ses obsèques le 23 septembre 2000 au cimetière Saint-Marc de Quimper.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138274, notice LARZUL Basile par Alain Prigent, version mise en ligne le 11 septembre 2011, dernière modification le 15 février 2022.

Par Alain Prigent

SOURCES : Arch. comité national du PCF. — Eugène Kerbaul, 1270 militants du Finistère (1918-1945), IRM Bretagne, 1985, 288 p. — notes de Jean-François Hamon, Piéro Rainero. — Documents remis par Jean Kervision. — État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable