Par Jean-Pierre Lacan
Né le 18 juin 1903 à Liévin (Pas-de-Calais), mort le 3 février 1987 à Miniac-Morvan (Ille-et-Vilaine) ; ouvrier cimentier ; militant communiste ; résistant ; maire de Dugny (Seine- / Seine-Saint-Denis).
Fils d’un mineur qui fut congédié pour activités syndicales, François devint mineur. Licencié pour activités syndicales, il vint en région parisienne travailler comme cimentier à Dugny comme son frère aîné Louis Larivière.
Militant communiste, il conduisait la liste communiste aux élections municipales en 1935 qui se désista au second tour pour permettre le succès d’une liste à majorité socialiste.
A la déclaration de guerre, marié à Dugny en novembre 1939 avec Marthe Closset, il vint habiter Saint-Denis (Seine/Seine-Saint-Denis), 9 rue d’Auteuil. Le couple eut deux enfants.
François Larivière fut un actif militant communiste et résistant pendant l’Occupation. Blessé, il échappa à une rafle de la police française le 20 août 1942 alors que son épouse, enceinte, était épargnée. Il fut recherché en vain, accusé d’avoir tiré sur deux
inspecteurs de la 1ere Brigade de PJ qui se présentaient à son domicile.
Président du Comité local de Libération en août 1944, François Larivière, nommé président de la délégation spéciale, fut élu maire de Dugny en mai 1945 et le demeura jusqu’en 1965. La ville avait été détruite par les bombardements. Elle fut reconstruite sous son impulsion et après la création d’une coopérative de Reconstruction alors que des projets prévoyaient sa suppression pour agrandir l’aéroport du Bourget.
Après 1965, maire honoraire, il exerça certaines attributions municipales jusqu’en 1971, année où il se retira en Bretagne avec sa famille.
Par Jean-Pierre Lacan
Iconographie : F. Larivière dans les années 1950
SOURCE : Arch. PPo.— Arch. mun. Dugny.