Par Louis Botella
Né le 3 mai 1894 à Oran (Algérie) ; fonctionnaire ; syndicaliste CGT puis Force ouvrière (FO) de l’Algérois.
Élie Hamo était le fils de Joseph Hamo et de Fortune Teboul.
Fonctionnaire des services du ministère de la Défense nationale à Alger, Élie Hamo fut élu trésorier adjoint de l’Union des syndicats confédérés CGT-FO du département d’Alger lors de son congrès constitutif du 7 mai 1948. Il fut réélu à ce poste le 10 mai de l’année suivante.
Lors du congrès tenu en juin 1950, il succéda officiellement à Vincent (syndicat FO des employés de presse), démissionnaire depuis février 1950, au poste de trésorier général de cette UD. Il assuma cette fonction jusqu’en juin 1959.
Compte tenu de son âge (65 ans), il ne demanda pas le renouvellement de son mandat. Il fut alors remplacé par Alexis Valette (inspecteur de police).
Elie Hamo prit part aux congrès confédéraux de 1952 et de 1954.
Lors de la scission, intervenue fin juin 1958 au sein de cette UD, entre partisans de « l’Algérie française » et les tenants d’une autre politique, groupés autour de Roger Marçot*, secrétaire général de l’UD, Élie Hamo soutint ce dernier alors que son syndicat des fonctionnaires civils des ministères « Air, guerre, marine AGM » le mit en minorité et appuya les dissidents.
Lors du congrès de l’UD en juillet 1958, la candidature d’Élie Hamo fut présenté par le syndicat des...boulangers. Le départ du syndicat AGM (une centaine d’adhérents) de cette UD fut une perte importante pour celle-ci.
Par Louis Botella
SOURCES : Arch. de l’UD FO d’Alger (Fonds Roger Marçot, confédération FO). — Comptes rendus des congrès confédéraux de 1952 et de 1954.— Gwenegan Bui in L’Union départementale FO d’Alger : mai 1948-décembre 1958, une UD dans la tourmente, mémoire de DEA d’Histoire sous la direction de Michel Dreyfus, Université de Paris 1/CRHMSS, septembre 1999.