MOLINA Robert, Éloi [Dictionnaire Algérie]

Fonctionnaire au Trésor public à Alger, Robert Molina figura en 1948 parmi les fondateurs de FO. Il fut le secrétaire général du syndicat FO de cette administration. Il fut élu, en janvier 1956, à la commission exécutive de l’Union départementale FO d’Alger. Il fut aussi le secrétaire général adjoint de la section d’Alger de la Fédération générale FO des fonctionnaires.

Lors du congrès confédéral d’octobre 1956, mandaté par le syndicat du Trésor, il vota contre le rapport moral présenté par Robert Bothereau, au nom du bureau confédéral.

Robert Molina figura, à partir de mai 1958, parmi les opposants les plus déterminés (avec Ferdinand Pierlovisi, Raymond Glize...) au secrétaire général de l’UD, Roger Marçot. Les opposants reprochèrent à ce dernier son approbation, début mai 1958 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor) à une motion du comité confédéral national de FO, en faveur de négociations entre toutes les parties concernées dans le conflit algérien.

Robert Molina et ses amis, en désaccord avec cette orientation car étant favorables à l’Algérie française, refusèrent de figurer avec Roger Marçot sur la même liste de candidats à la commission exécutive lors du congrès de l’UD, prévu pour le début juillet 1958. Ils constituèrent une « nouvelle » UD FO au sein de laquelle Robert Molina fut élu secrétaire général adjoint ; le secrétaire général étant Ferdinand Pierlovisi.

Le syndicat de Robert Molina, celui du Trésor public, quitta FO au printemps 1959. pour créer le Syndicat libre du Trésor. Ce syndicat participa à la création du Cartel intersyndical des syndicats FO puis au Comité d’action et de rénovation syndicales (CARS), structure regroupant les organisations syndicales dissidentes de FO et de la CFTC et aussi autonomes.

Selon une note des Renseignements généraux, Robert Molina fut membre de la SFIO.