BRETAGNON Jacques

Jacques Bretagnon fut métreur et chef de service aux Ets Baillot, entreprise des travaux publics, employant plus de 700 salariés. Les Ets Baillot fut implantée à Mers-el-Kebir.

Il fut élu, en juin 1953, secrétaire adjoint de l’Union départementale FO d’Oran. En avril 1955, il participa à une réunion des UD FO de l’Algérie au titre de celle de l’Oranie.

En janvier 1956, il fut élu à la commission exécutive de l’Union départementale FO d’Alger. En mars 1957, il devint secrétaire de cette UD.
Lors de la scission, intervenue fin juin 1958 au sein de cette UD, entre partisans de « l’Algérie française » et les tenants d’une autre politique groupés autour de Roger Marçot, secrétaire général de l’UD, Jacques Bretagnon démissionna de ses fonctions syndicales, étant en désaccord profond avec le secrétaire général de l’UD.

Chevalier du Mérite social, Jacques Bretagnon fut président de la Caisse sociale du Bâtiment et des Travaux publics et industries connexes d’Algérie (CASOBAL). Lors du scrutin de janvier 1959 concernant les administrateurs de cette caisse, il demanda le renouvellement de son mandat et figura sur une liste menée par la CGC (Confédération générale des cadres) et comprenant aussi des candidats indépendants.

En juin 1960, il fut signalé comme étant toujours secrétaire de son syndicat, affilié à l’UD « légale » alors qu’il constitua le Syndicat libre FO du Bâtiment qui adhéra au Comité d’action et de rénovation syndicales (CARS), animé, notamment, par Ferdinand Pierlovisi et regroupant des syndicats dissidents de FO et de la CFTC et de quelques syndicats autonomes.