Par Louis Botella
Né le 20 juin 1903 à Libourne (Gironde) ; mort le 27 mars 1986 à Bretagne-de-Marsan (Landes) ; rédacteur au ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) ; secrétaire général de l’Union départementale FO du Finistère (1948-1952) ; secrétaire de l’Union locale de Brest ; militant SFIO.
Son père Pierre Rivière, étanneur (étameur ?), né en 1870, épousa Marie Denis, ménagère née en 1873.
Rédacteur au ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU), Max Rivière apparaît dans les réseaux militants (SFIO, FO) de Brest en 1948. Lors du congrès de Châteaulin du 10 octobre 1948, la direction de l’Union départementale FO du Finistère, dont le siège fut transféré de Morlaix à Brest, est à nouveau remaniée : succédant à René Mignot (ébéniste de Morlaix) et Jean Mathé*, Max Rivière devient secrétaire général de l’UD. Il conserva ces fonctions jusqu’en 1952.
Dans le même temps, il est aussi secrétaire de l’UL de Brest, qui dispose d’importants relais ouvriers comme à l’Arsenal (Henri Béler, Jean Le Tual, Henri Saliou et Jean Floch) ou chez les cheminots (Fily*, secrétaire du syndicat, conseiller municipal de Brest).
Il fut également désigné par sa confédération, au début des années 1950, délégué régional pour la Bretagne.
Il se maria avec Louise Lisiard dont il divorça à Brest le 16 avril 1940. Il se remaria avec Germaine Bervas à Paris (6e) le 1er juin 1940, dont il divorça le 22 mai 1948.
Il se maria une troisième fois le 16 décembre 1966 à Saint-Marc-Jaumegarde (Bouches-du-Rhône) avec Denise Tourcier.
Par Louis Botella
SOURCES : Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 23 décembre 1948, 6 octobre et 24 novembre 1949, 5 octobre 1952, 24 janvier et 24 avril 1952. — Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1950 et de 1952.