LYOTARD Jean-François. Pseudonyme : François LABORDE

Par Philippe Bourrinet

Né le 10 août 1924 à Versailles (Seine-et-Oise, Yvelines), mort le 21 avril 1998 à Paris (XVe arr.)  ; agrégé de philosophie (1950), professeur au lycée de Constantine (1950-1952), puis au Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe) de 1952 à 1959, assistant à la Sorbonne de 1959 à 1967, docteur ès lettres et sciences humaines (1971)  ; militant de « Socialisme ou Barbarie » de 1954 à 1963, puis du groupe « Pouvoir ouvrier » jusqu’en 1966  ; devenu en 1967 maître de conférences à Nanterre-La Folie eut une influence théorique dans le Mouvement du 22 mars  ; philosophe reconnu, impliqué dans les forums de l’université de Vincennes, initiant une réflexion critique sur la « société postmoderne » à partir de 1973, fut un représentant majeur de la « French Theory » en Amérique  ; son désengagement militant et ses « pérégrinations » de pensée le menèrent bien au-delà de Marx et de Freud vers la pensée religieuse de Lévinas et de Saint-Augustin.

Dernier de trois enfants, fils de Jean-Marc Lyotard, représentant de commerce, et de Madeleine Cavalli, Jean-François Lyotard fut, adolescent, tenté par une vocation religieuse, et fit une courte retraite dans un monastère dominicain en 1942. Très tôt, il manifesta une passion intense pour le plaisir esthétique, sous toutes ses formes, aussi bien la peinture que le roman.

Jean-François Lyotard fit ses études secondaires à Paris au lycée Buffon, où l’un de ses condisciples était le futur écrivain Pierre Gripari. Il fréquenta la khâgne du lycée Louis-le-Grand, sans réussir le concours d’entrée à l’ENS de la rue d’Ulm, puis entama des études de philosophie à la Sorbonne. Il se lia d’amitié avec Michel Butor et François Châtelet. Son Diplôme d’études supérieures (mai 1947) traitait de « L’indifférence comme notion éthique ». Jeune enseignant, de 1948 à 1950, à l’École militaire préparatoire d’Autun (Saône-et-Loire), il obtint son agrégation de philosophie en 1950, en même temps que Jean-Pierre Faye. Il fut affecté deux années au lycée d’Aumale à Constantine. C’est dans cette Algérie française, alors départementalisée, qu’il rencontra son ami Pierre Souyri (1925-1979), nommé professeur d’histoire au lycée Dominique Luciani de Philippeville (Skikda). Ce dernier fut un maître aussi bien pour lui que pour le jeune Mohammed Harbi, son élève et futur dirigeant du FLN. Son séjour en Algérie, où il côtoyait un « peuple entier de haute civilisation offensé, humilié, interdit à lui-même », le bouleversa intérieurement et provoqua son éveil politique.

De retour en métropole, en 1952, les deux amis adhérèrent à « Socialisme ou Barbarie » (« SouB »). De son côté, Jean-François Lyotard continua sa carrière d’enseignant du secondaire au Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe), de 1952 à 1959. Philosophe déjà renommé, en 1954, il rédigea un « Que sais-je ? » (P.U.F.) sur la phénoménologie, et qui fut sa seule véritable contribution philosophique avant les années 70. Mais c’était une contribution déjà marquée par un projet révolutionnaire. Tout en se prononçant, comme Claude Lefort, pour Merleau-Ponty contre Sartre, il ne manquait pas de reproduire les critiques du marxisme adressées à la phénoménologie. Engagé peu à peu dans une lecture révolutionnaire critique de Marx, Lyotard décida de mettre entre parenthèses la philosophie et l’éthique de l’« indifférence », pour militer à l’extrême gauche.

De 1954 à 1963, il fut membre du groupe Socialisme ou barbarie, fondé par Cornelius Castoriadis et Claude Lefort. Il s’engagea totalement, en moine de la révolution, vivant « l’ascèse de son propre effacement au bénéfice de la parole donnée aux travailleurs ».

Les articles de Lyotard sur la question nationale algérienne, publiés sous le pseudonyme de François Laborde, constituent incontestablement sa contribution majeure à la revue « Socialisme ou Barbarie ». Tout en affirmant que l’insurrection en Algérie ouvrait un processus révolutionnaire, Lyotard comme « SouB » soulignait que dans ce processus la lutte de classe risquait de passer à l’arrière-plan, « les frontières de classe » étant « recouvertes par les frontières ethniques ». Cependant, même s’il jugeait que dans cette guerre contre l’État colonial « une conscience de classe [était] impossible », Lyotard, à titre purement personnel, aida des militants du FLN par le biais du réseau d’Henri Curiel, mais sans nourrir la moindre illusion sur la « nature bureaucratique » de ce mouvement.

Lors de la scission interne de 1958, conduite par Claude Lefort et Henri Simon, Jean-François Lyotard fut partie constitutive du mensuel Pouvoir ouvrier, édité par « SouB ». À l’automne 1959, il quitta le Prytanée militaire de La Flèche. Très bien noté par l’inspection académique (« excellent professeur à tous points de vue »), il fut nommé assistant de philosophie à la Sorbonne, où il put animer un cercle d’études ouvert jusqu’en 1967. À partir de décembre 1959 (n° 29), il pouvait enfin s’exprimer publiquement, sous son véritable patronyme, sans crainte de représailles, dans la revue Socialisme ou barbarie.

En juillet 1963, avec Alberto Masó March (Albert Véga) et Pierre Souyri, il quitta le groupe « Socialisme ou Barbarie », tout en poursuivant la parution de Pouvoir ouvrier. Alors qu’il était assez d’accord avec la nouvelle orientation de Castoriadis affirmant que « le prolétariat, en dehors de la production », n’apparaît plus « comme une classe ayant des objectifs propres », Lyotard choisit la tendance « ouvriériste ». Avec des hésitations, il restait marxiste, estimant que « le marxisme avait été la seule manière de riposter au défi lancé par le capitalisme à la liberté et au sens de l’histoire en faisant resurgir le conflit là où il était étouffé ».

En septembre 1966, il donna sa démission de « Pouvoir ouvrier » et cessa de militer. Lyotard confessait qu’il avait consacré de 1954 à 1966 « tout son temps et toutes ses capacités de penser et d’agir à la seule entreprise de critique et d’orientation révolutionnaire ». Guidé par Marx, Lénine, Rosa Luxembourg, Trotsky, Pannekoek, toute sa réflexion théorique avait été moins axée sur le totalitarisme (à l’exemple de Claude Lefort) que centrée sur la question de l’aliénation : « pourquoi l’essor des techniques s’accompagnait de l’aliénation des travailleurs ; pourquoi l’augmentation du pouvoir d’achat n’affranchissait pas de l’argent ; pourquoi la multiplication des moyens de communiquer pouvait aller de pair avec la ruine des réseaux sociaux et avec la solitude de masse ; pourquoi la paix et pourquoi la guerre ; pourquoi l’essor des connaissances avait pour contrepartie la déculturation de l’homme ordinaire ; non seulement nous pouvions comprendre cela grâce au marxisme mais aussi espérer en modifier le cours, peut-être y mettre un terme... »

Tout naturellement, Lyotard, nommé maître de conférences à l’université de Nanterre en 1967, s’impliqua dans les événements de mai 68, dont l’épicentre fut d’abord Nanterre-La Folie. Il joua un certain rôle dans le Mouvement du 22 mars, mais sans s’intégrer à un projet politique. Son regard fut toujours critique. Accomplissant « sans cœur les tâches pratiques-critiques » du moment, il partageait peu d’enthousiasme avec un Mouvement qui « à la réalité capitaliste-bureaucratique » opposait « la fraîcheur (non moins morte) du rousseauisme ».

Il soutint sa thèse de doctorat d’État ès lettres Discours, figure, en 1971, à l’université de Paris-X-Nanterre, sous la direction de Mikel Dufrenne. Il passait de la praxis marxiste à une critique théorique et esthétique de la société postmoderne. Il fut l’un des « gourous », à côté de Gilles Deleuze, René Schérer, Alain Badiou, etc., du Centre universitaire expérimental de Vincennes de 1969 à 1980, date de son arasement par les pelleteuses. Dans ce lieu construit en préfabriqué, devenu emblématique du « gauchisme » étudiant, Lyotard, dans la lignée de Marcuse, se fit la caisse de résonance d’un « freudo-marxisme » académique, Marx accouplé à Freud, le « désir-nommé-Marx ».

À partir de 1974, son nom, avec ceux de Michel Foucault, Gilles Deleuze et Jacques Derrida, incarna la « French theory  ». Fréquemment invité en tant que « visiting professor  », il enseigna dans des universités américaines, telles que l’université de Californie à San Diego et à Berkeley, l’université John Hopkins à Baltimore, l’université du Wisconsin à Milwaukee, et de 1995 à 1997, à l’Université privée Emory (Géorgie). Il fut l’un des théoriciens « postmodernes » les plus sollicités aussi bien en Europe (Allemagne, Autriche, Danemark et Italie) qu’en Amérique latine (Argentine, Brésil, Colombie, Venezuela).

De 1984 à 1986, il fut le président du Collège international de philosophie (rue Descartes, à Paris), fondé en 1983, à l’initiative de François Châtelet, Jacques Derrida, Jean-Pierre Faye et Dominique Lecourt. Objet d’une reconnaissance officielle, il fut nommé commissaire de l’exposition tenue en 1985 à Paris au Centre Georges-Pompidou sur les « Immatériaux », Dans cette exposition d’« art numérique », il posait une question essentielle de la « postmodernité » : « avec la perte du matériau », la destinée humaine serait-elle « en chômage » ?

Jean-François Lyotard, au cours de son évolution, avait fait le deuil du « matériau » marxiste. Prophète d’une « économie libidinale » du désir (titre de son écrit de 1974), il se faisait le supraconducteur des intensités « jaculatoires » de l’après-1968. S’inspirant de thèses de Georges Bataille, et de celles de Gilles Deleuze et Félix Guattari – dans l’Anti-Oedipe (1972) – sur les « machines désirantes », il partait dans des « dérives » ou « pérégrinations » exaltant le « désir d’une génitalité sociale, dans laquelle toutes les pulsions partielles se résolveraient ». Dans cette économie du désir individuel, il devenait utopique de « compter sur la perspective d’une catastrophe » révolutionnaire, nourrie par le marxisme.

La condition postmoderne (1979) marqua un jalon de sa pensée. Au-delà de tout discours de raison hérité des Lumières, par-delà l’idée d’un consensus autour d’un « idiome » commun du savoir universel, la pensée de Lyotard apparut comme une expression séduisante de la « French Theory », en lutte contre le « terrorisme rationaliste » et une « scholastique » archéio-marxiste. Ces positions firent l’objet d’une forte critique du philosophe Jürgen Habermas qui décelait dans le postmodernisme une pure rhétorique, marquée par un antirationalisme, et tout compte fait véhiculant un « néo-conservatisme », rejetant toute possibilité d’« agir communicationnel », dans l’interaction entre langage et raison. À ce qui apparaissait comme un refus d’une éthique de l’engagement, Lyotard répliquait, en termes sibyllins, qu’il entendait respecter un « désir de justice et d’inconnu ».

Ne se définissant plus comme un « intellectuel », censé représenter un universel humain, mais comme un penseur de l’inhumain, Lyotard s’impliqua dans la remémoration de « l’oublié inoubliable ». Dans le Différend (1983), il s’attaquait aux thèses « révisionnistes » dénégatrices de l’existence des chambres à gaz et donc de la destruction « des juifs » (que Lyotard écrit avec une minuscule, celle de l’appartenance à une communauté religieuse). Il en appelait à se référer non à des instances historiennes d’enquête mais à une axiomatique réfutative de ces thèses. En second lieu, il entra en 1988 dans le débat qui agitait le milieu intellectuel français sur le « nazisme » de Heidegger, en soulignant que par « son silence plombé sur la Shoah » le maître de l’existentialisme avait contribué à « effacer les traces de l’extermination ».

Démissionnaire du politique, défini comme le lieu des « différends non résolus » et de « l’absence de règles », Lyotard n’intervint plus que très ponctuellement dans un « espace public » dont il déniait la validité communicationnelle. L’ancien marxiste semblait rallié à une démocratie libérale, qui « permet qu’on ne tremble pas au coup de sonnette à l’aube ». Il proclamait néanmoins en 1989, à l’occasion de la republication de ses anciens écrits sur « la guerre des Algériens », sa fidélité à l’« intraitable » de son ancien engagement, et son attachement à une « écoute flottante des luttes contemporaines vives ». Il prit, cependant, une position controversée en mai 1990 dans la Guerre du Golfe, qui, selon lui, était « une guerre requise », nécessaire pour « la défense d’Israël », tandis que d’autres philosophes « postmodernes », comme René Schérer et Gilles Deleuze dénonçaient « la guerre immonde ».

En 1993, Jean-François Lyotard publia un essai sur les Moralités postmodernes, qui marquait une évolution incontestable vers l’existentialisme dans la version donnée par le philosophe Emmanuel Lévinas. Il y défendait une conception esthétique de la vie sociale, où la morale était une « sagesse sans prétention, locale et temporaire, vite oubliée ».

Au soir de sa vie, Lyotard, prophète du « désir-nommé-marx », se révéla le témoin peu « rieur », mais angoissé de la vacuité existentielle, confessant, en autopsiste janséniste, dans son écrit Chambre sourde (paru en mars 1998), que « Dieu et l’Homme étant morts, les grands projets modernes désaffectés, le monde se survit, sans queue ni tête, à ronger son cadavre. »

« Prince des universitaires déviants », selon son ami Michel Butor, Lyotard avait obtenu en 1996 une reconnaissance officielle de son œuvre par l’obtention du Grand Prix Poncetton, prix annuel décerné par la Société des Gens de Lettres (SGDL).

Jean-François Lyotard a été marié deux fois : la première fois, en 1948, à Andrée May, union dont naquirent deux filles, la deuxième en 1993 avec Dolorès Lyotard, dont naquit un fils en 1986, actuellement maître de conférences en littérature française. Il est le père de Corinne Enaudeau, professeur de philosophie, spécialiste de son œuvre ainsi que de celle de Jacques Derrida, et qui fut directrice de programme au Collège international de philosophie (2001-2007).

Il mourut des suites d’une leucémie à Paris, le 21 avril 1998, quelques mois à peine après la disparition du principal fondateur de « Socialisme ou Barbarie », Cornélius Castoriadis. Il fut enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138753, notice LYOTARD Jean-François. Pseudonyme : François LABORDE par Philippe Bourrinet, version mise en ligne le 10 novembre 2011, dernière modification le 23 août 2021.

Par Philippe Bourrinet

ŒUVRE politique :
La guerre des Algériens, écrits 1956-1963, Galilée, Paris, 1989 (recueil d’articles parus dans Socialisme ou Barbarie, présentés par Mohammed Ramdani ; note introductive de J-F. L.).
Œuvres philosophiques et morales :
Discours, figure, Klincksieck, Paris, 1971. . — Dérive à partir de Marx et Freud, UGE, Paris, 1973. . — Économie libidinale, Éditions de Minuit, Paris, 1974. . — Instructions païennes, Galilée, Paris, 1977. . — La condition postmoderne : rapport sur le savoir, Éditions de Minuit, Paris, 1979. . — Le Différend, Éditions de Minuit, Paris, 1983. . — Tombeau de l’intellectuel et autres papiers, Galilée, Paris, 1984. . — L’inhumain : causeries sur le temps, Galilée, Paris, 1988. — Heidegger et « les juifs », Galilée, Paris, 1988. — Moralités postmodernes, Galilée, Paris, 1993. — Des dispositifs pulsionnels, Galilée, Paris, 1994. — La chambre sourde. L’antiesthétique de Malraux, Galilée, Paris, 1998. — La Confession d’Augustin, Galilée, Paris, 1998. — Misère de la philosophie, Galilée, Paris, 2000.

SOURCES : Arch. Nat, (CARAN), sous-série F.17/25517 (fonds du ministère de l’Instruction publique). [Ce fonds mélange sans complexe les dossiers de Jean-François Lyotard avec ceux d’un parent ou homonyme, Etienne Marius Lyotard (1892- 1954)*, enseignant licencié d’allemand et d’anglais, zimmerwaldien pendant la Grande guerre, socialiste et membre du Grand-Orient de France, qui fut professeur aux lycées d’Oran et de Saint-Etienne. Vénérable à la Loge des Élus à Saint-Etienne, il fut « démissionné » d’office de ses fonctions en 1942, pour appartenance à la franc-maçonnerie. Réintégré dans l’Instruction publique, il prit sa retraite en 1952. Une nouvelle notice du « Maitron » lui a été consacrée.] Fonds Jean-François Lyotard, Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet, Paris-Ve (Contient, entre autres, des lettres d’Alain Badiou, Claude Lefort, Jacques Rancière et Mohammed Harbi). — Jean-François Lyotard, « Pierre Souyri : Le marxisme qui n’a pas fini », in Esprit, n° 61, janv. 1982, p. 11-31 (autobiographie politique partielle, republiée in Pérégrinations. Loi, forme, événement, Galilée, Paris, 1990, p. 91-134.).
— Jean-François Lyotard, préface au livre posthume de Pierre Souyri, Révolution et contre-révolution en Chine : des origines à 1949, Bourgois, Paris 1982. — « Une guerre requise », manifeste signé par Alain Touraine, Alain Finkielkraut, Jean-François Lyotard, Élisabeth de Fontenay, etc., in Libération, 15 mai 1990. Gérald Sfez, « La mort d’un penseur de l’intranquillité rieuse », Le Monde, 22 avril 1998.

• Badiou (Alain), Petit panthéon portatif, « Lyotard », La fabrique, Paris, 2008, p. 88-105.

• Tessarech (Bruno), Vincennes, NiL, Paris, 2011.
Études
Bennington (Geoffrey), Lyotard : writing the event, Columbia University Press, New York, 1988. — Frank (Manfred), Die Grenzen der Verständigung : ein Geistergespräch zwischen Lyotard und Habermas, Suhrkamp, Francfort-sur-le-Main,1988. — Readings (BilI), Introducing Lyotard : art and politics, Routledge, Londres/New York, 1991. — Benjamin (Andrew), Judging Lyotard, Routledge, Londres/New York, 1992. — Niels Brügger, Finn Frandsen et Dominique Pirotte (éd.), Lyotard. Les déplacements philosophiques, De Boeck, Bruxelles, 1993. — Philippe Gottraux, « Socialisme ou Barbarie ». Un engagement politique et intellectuel dans la France de l’après-guerre, Payot, Lausanne, 1997. — Lyotard (Dolores), Milner (Jean-Claude) et Sfez (Gérald), L’Exercice du différend : Jean-François Lyotard, PUF, Paris, 2001. — Simon Malpas, Jean-François Lyotard, Londres, Routledge, 2003. — Kammasch (Tim), Politik der Ausnahme : Die „Politique philosophique“ von Jean-Francois Lyotard und ihr Widerstreit mit Kant, Verlag Edition Cicero, Birmingham, 2004. — Raflin (Marie-France), Socialisme ou barbarie, du vrai communisme à la radicalité, thèse Sciences Po, Paris, 2005. — Sfez (Gérald), Lyotard : La partie civile, Michalon, Paris, 2007. — Vega (Amparo), Le premier Lyotard : Philosophie critique et politique, L’Harmattan, Paris, 2010. — Pagès (Claire) [dir.], Lyotard à Nanterre, Klincksieck, Paris, 2010. — Vega (Amparo), « Socialisme ou Barbarie et le militantisme de Lyotard », revue Cités, n° 45, PUF, Paris, avril 2011, p. 31 à 43. — Pagès (Claire), Lyotard et l’aliénation, PUF, Paris, 2011.

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