CLERBOIS Joseph.

Par Jean Puissant

Vers 1864 − Soignies (pr. Hainaut, arr. Soignies), 23 août 1923. Facteur puis négociant, dirigeant et fondateur de coopératives, dirigeant de la Ligue ouvrière, conseiller communal socialiste, échevin puis bourgmestre de Soignies.

Ancien facteur, devenu négociant, Joseph Clerbois est appelé en 1897 à assumer le secrétariat de la coopérative, La Concorde de Soignies, fondée en 1887, en remplacement de Pierre Loor. Il participe donc à l’érection de la Maison du peuple en 1898. Clerbois est, selon Louis Bertrand, la véritable cheville ouvrière de cette coopérative qui donne naissance à une société de musique, La Fraternité socialiste, à une société chorale et à une société dramatique. De plus, au début du siècle, est créée une école gardienne dans le quartier des carrières. Cette école est reprise par la commune lors de l’accession des socialistes à la direction de la commune.
À la boulangerie initiale s’est adjointe la vente de charbon, de vin et une pharmacie populaire. L’année de la mort de Joseph Clerbois, La Concorde fusionne avec L’Avenir du Centre.

Militant politique, président de la Ligue ouvrière, Joseph Clerbois est élu conseiller communal représentant le Parti ouvrier belge (POB), devient échevin en 1904 et enfin bourgmestre de Soignies en septembre 1919. Il siège également au Comité de la Fédération du POB de Soignies.

Joseph Clerbois décède après une longue maladie qui l’a obligé à suspendre ses activités. Ses funérailles sont civiles.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article138923, notice CLERBOIS Joseph. par Jean Puissant, version mise en ligne le 16 novembre 2011, dernière modification le 25 octobre 2020.

Par Jean Puissant

SOURCES : Le Peuple, 24 août 1923 et 27 août 1923 − BERTRAND L., Histoire de la coopération en Belgique. Les hommes - Les idées - Les faits, t. 2, Bruxelles, 1903, p. 539 (icono), 545-546.

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