SANDRI Roger, Marie, Henri

Par Jean-Claude Grandhay

Né le 1er décembre 1926 à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) ; syndicaliste FO ; secrétaire de l’union locale FO de Luxeuil ; secrétaire départemental de l’UD (1957-1969) ; président du conseil d’administration de la Sécurité Sociale à Vesoul (1967-1968) ; secrétaire général de la Fédération FO des Cuirs et Peaux et de l’Habillement ; secrétaire confédéral (1977-1984) ; militant trotskyste.

Roger Sandri à la tribune du congrès de la Fédération de l’Habillement, des Cuirs et Peaux (Angers, le 29 avril 1972)
@Force ouvrière

Roger Sandri était le fils d’un contremaître de filature, originaire d’Italie.
Ouvrier métallurgiste puis ouvrier d’entretien aux Établissements Depreux, filature et tissage à Luxeuil, Roger Sandri adhéra à FO en 1954.

Le 11 mars 1956, lors de la création de l’Union locale FO, il en fut nommé secrétaire général et en juin de cette même année, lors du congrès départemental FO, il fut élu à la commission de contrôle de l’Union départementale. Le 4 janvier 1957, il devint secrétaire de l’UD, en remplacement de Jean Thevenot, et permanent appointé de la fédération nationale du textile. Il succédait ainsi à André Bergeron, alors secrétaire interdépartemental FO, spécialement chargé de la propagande en Haute-Saône et qui venait d’être appelé à des fonctions plus importantes à Paris, notamment à la tête de la Fédération du Livre.

Au mois de novembre 1959, Roger Sandri se vit chargé de l’Éducation ouvrière au sein de l’Association départementale des jeunesses syndicalistes FO de la Haute-Saône.

Il fut élu au mois de décembre 1962 membre du conseil d’administration de la Caisse de Sécurité Sociale de la Haute-Saône dont il assura la présidence de décembre 1967 à décembre 1968.

Au mois de janvier 1965, il créa la publication trimestrielle F.O. Haute-Saône Informations dont il fut le directeur, charge qu’il occupait encore en 1974.

C’est à cette époque (1965) qu’il quitta Luxeuil pour s’installer à Vesoul, où le siège de l’UD venait d’être transféré, 3, impasse Saint-Vincent de Paul.

Nommé au mois de juillet 1968 secrétaire général de la fédération nationale de l’Habillement et des Cuirs et des Peaux, en remplacement de Marcel Pernette, décédé en janvier 1968, Roger Sandri quitta la Haute-Saône en février 1969 pour s’installer, avec sa famille, à L’Hay-Roses (Val-de-Marne). Lors du congrès confédéral tenu le 22 mars 1969, il fut élu membre de la commission exécutive confédérale.

Fin avril 1972, les fédérations des Cuirs et Peaux et de l’Habillement fusionnèrent officiellement et ce fut Roger Sandri qui fut élu secrétaire général de la nouvelle fédération des Cuirs et Peaux et de l’Habillement. Ami d’ André Bergeron, Roger Sandri devint en mai 1977, secrétaire confédéral. Il resta à ce poste jusqu’en novembre 1984.

Par la suite, il s’engagea très activement dans la politique et milita au sein de la mouvance trotskyste "lambertiste". Il fut membre du comité central du PCI (Parti communiste internationaliste) et il soutint la création du POI (Parti ouvrier internationaliste). Il rédigea de très nombreux articles dans Informations ouvrières sous le pseudonyme d’Angelo Geddo.

Il s’était marié le 8 décembre 1951 avec Geneviève Cremet à Luxueil-les-Bains.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139238, notice SANDRI Roger, Marie, Henri par Jean-Claude Grandhay, version mise en ligne le 4 janvier 2012, dernière modification le 3 septembre 2017.

Par Jean-Claude Grandhay

Roger Sandri à la tribune du congrès de la Fédération de l’Habillement, des Cuirs et Peaux (Angers, le 29 avril 1972)
@Force ouvrière

SOURCES : Arch. Renseignements Généraux Haute-Saône. – Journal L’Est républicain, 7 octobre 1968. — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 15 mars 1956, FO Hebdo, 10 mai 1972, 28 novembre 1984. — Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1959 à 1969. – Libération, 27 février 1996. — Site Internet du CEMTRI (Centre d’études et de recherches sur les mouvements trotskystes et révolutionnaires internationaux). — Site Internet du POI (Parti ouvrier internationaliste). — Notes de Louis Botella. — État-civil de Luxeuil. –

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