LEYMARIE Léon, Gabriel

Par Gilles Morin, Marie-Françoise Crouzille

Né le 8 août 1900 à Cubjac (Dordogne), mort le 14 janvier 1962 à Thiviers (Dordogne) ; instituteur puis directeur de cours complémentaire ; militant socialiste de Dordogne ; maire et conseiller général de Thiviers (1951-1958).

Fils d’un bijoutier devenu garde-champêtre ayant six enfants, Léon Leymarie fréquenta l’école publique, puis, en qualité de boursier, l’école primaire supérieure d’Excideuil. En 1917, il fut admis à l’École normale d’instituteurs de Périgueux d’où il sortit en 1920 pour accomplir son service militaire. Libéré, il exerça les fonctions d’instituteur à Thiviers où il devait s’installer définitivement. En 1938, il devint directeur d’école puis directeur du cours complémentaire.

Il adhéra au Parti socialiste SFIO en 1924 et se maria le 22 août 1925 à Agonac (Dordogne) avec une employée des postes, fille d’un boulanger.

Mobilisé en septembre 1939, il rejoignit le 250e régiment d’infanterie et fut fait prisonnier dans les Vosges, le 22 juin 1940. Libéré en 1943, il revint de captivité très affaibli par les privations. Il reprit son poste de directeur d’école et participa aux œuvres en faveur des prisonniers de guerre. Il participa aux actions du groupe de l’Armée secrète à Thiviers dirigé par Georges Lautrette.

En 1945, élu conseiller municipal de Thiviers, réélu en 1947, il remplaça en 1951 Maurice Rejau, décédé, aux postes de maire et de conseiller général de Thiviers de 1951 à 1958). Il fut réélu maire en 1953, dirigeant une municipalité comprenant des conseillers socialistes SFIO, radicaux et MRP. Placé en troisième position aux élections cantonales de 1958 (1 374 voix sur 4 681 exprimés), il se retira au deuxième tour.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139267, notice LEYMARIE Léon, Gabriel par Gilles Morin, Marie-Françoise Crouzille, version mise en ligne le 9 janvier 2012, dernière modification le 14 janvier 2019.

Par Gilles Morin, Marie-Françoise Crouzille

SOURCES : Arch. Nat., F/1cII/289, 319, 437 ; F/1cIV/152, 157. — Archives de l’OURS, dossiers Dordogne. — Le Populaire du Centre. — La SFIO en Dordogne de 1944 à 1958, TER Histoire, Université de Bordeaux III, 1995-1996. — Site Internet G. Lautrette. — Notes de Jacques Girault.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable