LOISY André, Théodore, Pierre alias JARNIER

Fils de Pierre Marcel Loisy, gardien de prison, et d’Alphonsine Gout, sans profession, André Loisy fut adopté par la Nation suivant le jugement rendu par le tribunal civil d’Abbeville le 8 octobre 1919. Marié à Abbeville avec Marcelle Blanche Maurice le 12 janvier 1935, André Loisy fut mobilisé en 1939 et fut fait prisonnier de guerre au stalag XVII A.

Il adhéra au PCF dans la clandestinité, en 1943. Résistant, responsable militaire départemental FTP, il eut comme adjoint René Lamps*. André Loisy, dit Jarnier dans la résistance, fut désigné chef d’état-major FFI en juillet 1944 suite à l’arrestation d’Auguste Pétin (OCM).

Membre du conseil municipal d’Abbeville reconstitué après la libération en novembre-décembre 1944, il fut d’autre part membre du comité directeur départemental du FN, formé en mars 1945. En 1949, André Loisy fut directement mis en cause par Louis Prot* dans le cadre de « l’affaire Prot ».

Secrétaire de la section communiste d’Abbeville, élu membre du comité fédéral en 1950, promu au bureau fédéral en 1954, il fut relevé de cette responsabilité en mars 1955. Dans les années 1950, son fils, Jean Loisy, était secrétaire du cercle UJRF d’Abbeville.

Candidat aux élections cantonales de 1951 dans le canton d’Abbeville sud, il recueillit 1020 voix (sur 3573 exprimés), battu dès le premier tour par le socialiste Max Lejeune (1800 voix). En revanche, il fut élu conseiller municipal d’Abbeville en 1953.

En décembre 1972, André Loisy succéda à Edouard Dumuin* à la présidence fédérale de l’ANACR. Il était chevalier de la Légion d’honneur.