BRUNFAUT Fernand, Adolphe.

Par Jean Puissant

Neffe-Anseremme (aujourd’hui commune de Dinant, pr. Namur, arr. Dinant), 7 juillet 1886 − Meise (aujourd’hui pr. Brabant flamand, arr. Hal-Vilvorde), 9 février 1972. Architecte, député socialiste de l’arrondissement de Bruxelles, représentant de la gauche de ce parti, résistant, conseiller communal et échevin de Laeken (aujourd’hui commune de Bruxelles, pr. Brabant, arr. Bruxelles ; aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale), conseiller communal de Bruxelles, conseiller provincial du Brabant, époux de Louise Moreau, père de Maxime Brunfaut*.

Fils de Adhémar Brunfaut, employé puis fonctionnaire du télégraphe, et d’Aline Goudinne, Fernand Brunfaut fréquente l’école communale de Jemelle (aujourd’hui commune de Rochefort, pr. Namur, arr. Dinant) puis de Molenbeek (Laekenveld) en 1894, poursuit plus tard des études d’architecture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles. Il suit également les cours de sciences sociales et de sciences économiques à l’Université Nouvelle de Bruxelles. Stagiaire de Victor Horta et de A. Dumont, Fernand Brunfaut est lauréat de plusieurs concours publics d’architecture. Inscrit d’emblée dans le courant moderniste et fonctionnaliste, militant socialiste dès son plus jeune âge, il devient un des architectes attitrés des organisations socialistes. Il est ainsi l’auteur de la Maison du peuple de Dinant en 1922, des bâtiments des quotidiens, Vooruit à Gand (Gent, pr. Flandre orientale, arr. Gand), en 1931 et Le Peuple à Bruxelles en 1932, des bâtiments de la Prévoyance sociale, dont le siège social et le Préventorium de Tombeek.

Fernand Brunfaut se spécialise également dans la construction de logements sociaux. Il préconise les plans de diverses cités bruxelloises, à Molenbeek, Germinal à Evere, La Cité modèle à Laeken qui doit servir de vitrine urbanistique permanente à l’occasion de l’Exposition universelle de 1958 à Bruxelles. Plusieurs de ces réalisations le sont en collaboration avec son fils Maxime*, architecte lui aussi, qui rejoint son atelier dès la fin de ses études en 1930.
« La Russie révolutionnaire apparaît à leurs yeux comme un grand laboratoire d’expérimentation sociale, économique et culturelle dont l’architecture d’avant garde se fait l’écho », explique la notice biographique consacrée à Maxime Brunfaut*, fils de Fernand, par les Archives d’architecture moderne, en 1989. Il s’agit d’une personnalité de premier plan de l’urbanisme belge de 1930 à 1960 qui poursuivit avec constance les tâches d’assainissement et de reconstruction définies par la charte d’Athènes.

La réussite de ses activités professionnelles donne à Fernand Brunfaut une indépendance de ton exceptionnelle dans le monde politique socialiste. Il s’est en effet rangé constamment à l’extrême-gauche du Parti ouvrier belge (POB), lui restant définitivement fidèle malgré les tensions multiples rencontrées ou suscitées. Il aurait été arrêté en 1902, à l’occasion d’une manifestation lors de la grève générale en faveur du suffrage universel. De 1910 à 1936, il aurait été arrêté quatre fois. Ainsi en 1926, Brunfaut est condamné à quinze jours de prison, réduits à huit jours en appel, et à cent trente francs d’amende pour injures à un policier lors d’une manifestation.

Fernand Brunfaut adhère au POB en 1906. Il est secrétaire de la Ligue ouvrière de Laeken en 1909. En 1911, il est élu conseiller communal à Laeken alors qu’il n’est pas électeur. Il participe à la grève de 1913 en faveur du suffrage universel en organisant des soupes communistes. Il est échevin des Travaux publics de 1914 à 1921. Brunfaut est à l’origine de l’adoption de la semaine anglaise pour les employés communaux, de la mise en place de conseils consultatifs du personnel. Il est, durant la Première Guerre mondiale, échevin de l’Instruction publique faisant fonction et remplace, à diverses reprises, le bourgmestre Bockstael.

La Révolution d’octobre 1917 constitue la plus grande joie de sa vie, « à l’époque », précise Fernand Brunfaut dans Le Peuple du 16 décembre 1968. Sous son influence, la Ligue ouvrière de Laeken se prononce, le 3 janvier 1918, en faveur du manifeste des partis socialistes réunis à Stockholm et soutient l’idée d’une nouvelle conférence en raison des événements survenus en Russie. La Ligue ouvrière déclare ainsi : « Considérant qu’il importe que la révolution russe ne se limite pas aux frontières territoriales de l’ancienne Russie, salue, en cette occasion, le prolétariat socialiste russe qui a sonné sans conteste le réveil de toutes les masses prolétariennes un instant assoupies ou bien abattues par les événements de guerre, de plus en plus déconcertants. » Partisan de la révolution soviétique, il n’apparaît pourtant jamais dans les groupes qui participent à la formation du Parti communiste belge (PCB). Au contraire, il reste inébranlablement fidèle au POB, malgré son opposition de gauche systématique, à la politique de la direction du parti et son exclusion du POB en 1939.

Devenu député en 1925, Fernand Brunfaut prononce à la Chambre un vibrant plaidoyer en faveur de la reconnaissance de l’URSS par la Belgique. Il banalise la « terreur soviétique » en la comparant à d’autres terreurs révolutionnaires « plus épouvantables que la terreur russe » et prend l’offensive et accuse : « de 1870 à 1910, il y eut 50 millions d’accidents du travail dans les bagnes capitalistes, vos usines capitalistes... Vous oubliez la guerre dont vous êtes responsables, vous les capitalistes et qui a coûté 20 millions d’hommes au monde. J’oppose cette terreur capitaliste, la guerre et ces événements à vos calomnies contre la Russie des soviets... J’estime que nous ne pouvons renoncer, pour la conquête du pouvoir, à aucun des moyens de lutte, et la forme de notre révolution dépendra forcément de la résistance du bourgeois à notre affranchissement... La reconnaissance de l’URSS.... serait ainsi un nouveau pas vers les États-Unis des paysans et des ouvriers d’Europe. » En 1970 encore, il prononce, en tant que président d’honneur des Amitiés belgo-soviétiques, un hommage appuyé à Lénine à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance, à Saint-Gilles (pr. Brabant, arr. Bruxelles : aujourd’hui Région de Bruxelles-Capitale).

À la tête de la Ligue ouvrière de Laeken, qu’il dote d’un organe, Le Prolétaire, de juillet 1920 à avril 1921, Fernand Brunfaut mène une active propagande électorale qui lui permet d’obtenir 42 % des voix aux élections communales dans cette industrieuse commune. Laeken est alors absorbée par la ville de Bruxelles et Brunfaut devient donc conseiller communal de Bruxelles et siège dans l’opposition dont il devient le leader. Les bons résultats socialistes de 1952 − 14 sièges sur 39 −, qui font du Parti socialiste belge (PSB) le premier parti du conseil, ne remettent pourtant pas en cause la majorité libérale-sociale chrétienne. Repoussant les prétentions au pouvoir du PSB, le bourgmestre Vandemeulebroeck laisse d’ailleurs entendre que la personnalité même de son leader « dont l’influence se manifesterait aussi rapide que prépondérante à l’hôtel de ville » (Bulletin communal, 1953, p. 12), s’oppose à une alliance libérale-socialiste.

Fernand Brunfaut défend surtout, outre les thèmes généraux du POB, la construction de logements à bon marché par les pouvoirs publics comme il l’a fait à la tête du Foyer laekenois qui, en 1922, a, à son actif, 250 logements et, en préparation, la construction de 500 autres. En 1929, le Conseil communal finit par admettre sa proposition de réalisation de 500 logements à bon marché à Bruxelles. De 1921 à 1925, il est également conseiller provincial du Brabant.

Lors du Congrès extraordinaire du POB de 1919, la Ligue ouvrière de Laeken s’oppose à la participation gouvernementale. En 1922, la Fédération bruxelloise participe activement à la campagne d’aide aux affamés de Russie. La femme de Fernand Brunfaut, Louise Moreau, participe à la coordination de cette campagne. De septembre 1924 à mai 1925, il fait paraître un bimensuel, La lutte des classes, organe unitaire marxiste, avec Charles Everling*, Xavier Relecom, Albert Marteaux* qui constituent l’extrême gauche du POB. « Nous bataillerons pour l’émancipation totale du prolétariat par la lutte constante contre toutes les fractions de la bourgeoisie pour le front unique, contre la guerre qui se prépare, contre le fascisme, pour la révolution russe, pour le maintien de l’unité syndicale. » En 1926, il refuse sa confiance, avec Marteaux, au Gouvernement tripartite Jaspar. Par contre, il ne participe ni à La Bataille socialiste ni à L’Action socialiste de Paul-Henri Spaak.
Fernand Brunfaut contribue à la création des Milices de défense ouvrière (MDO) en 1926, puis de l’Union socialiste antifasciste qu’il défend à plusieurs reprises au sein du parti. En 1936, il présente à la Fédération de Bruxelles une motion favorable à l’idée d’un Front populaire antifasciste. Mais Bruxelles reste très minoritaire et la proposition est rejetée par le Conseil général par quarante-cinq voix contre quatre dont celles de Brunfaut et Albert Marteaux, et six abstentions.

Fernand Brunfaut prend une part active, avec sa femme, à l’organisation de la solidarité avec l’Espagne républicaine. Il est adversaire résolu de la politique de non intervention. En 1936, il critique, au nom de la fédération de Bruxelles, la mise en place d’un directoire à la tête du POB, comprenant le président, Émile Vandervelde*, le vice-président, Henri De Man, et deux secrétaires nationaux, un flamand et un wallon, et déplore l’absence d’un bruxellois. Son argumentation est rejetée mais il est élu au bureau du Conseil général.

En 1939, Fernand Brunfaut ne condamne pas, comme les socialistes en général, le Pacte germano-soviétique et continue de soutenir l’URSS, après l’attaque de la Finlande. Il est, avec son fils Maxime, exclu de la Fédération de Bruxelles du POB, sur proposition du comité, pour avoir refusé de quitter les Amitiés belgo-soviétiques et avoir continué à soutenir publiquement la politique soviétique. Il est également démis de ses mandats politiques mais il refuse de démissionner au nom de la confiance des électeurs en sa personne. Il fait alors paraître La Lutte socialiste pour y défendre ses positions. Sorti de presse le 11 janvier, un arrêté ministériel en interdit la publication le 26 février. À la Chambre, le 28 février 1940, il s’insurge contre « cette atteinte à nos libertés constitutionnelles... Le Conseil des ministres a voulu apaiser l’influence irritante que nous exercions chaque semaine, sur l’état d’esprit de certains ministres du POB qui se bousculent d’une façon effrénée dans l’impuissance, les fléchissements et les trahisons qui coûtent et coûteront beaucoup aux travailleurs. »

Toujours à la Chambre, Fernand Brunfaut s’oppose à la proposition d’interdire le PCB, vote contre le projet gouvernemental de « défense des institutions nationales », aux côtés du seul député POB, adversaire de ce texte, Sainte*. Le 10 mai 1940, arrivé en retard au Parlement parce qu’il a été interpellé par la Sûreté, il s’oppose également aux mesures d’exception. Parti en France lors de l’exode avec sa famille, Brunfaut rentre en Belgique et devient l’un des premiers otages civils, le 31 mai 1941, à la suite du meurtre d’un soldat allemand au parc de Laeken. De prison en forteresse, il reste emprisonné durant neuf mois. Libéré, il prend l’identité de son beau-père et se fond dans la ville à Molenbeek chez le père d’Edmond Machtens*, selon ce dernier.

Réintégré au sein du Parti socialiste belge (PSB) qui succède au POB après la guerre, Fernand Brunfaut reprend ses activités politiques. Sa haute silhouette, sa barbe blanchie, sont reconnaissables sur de nombreuses photographies, au premier rang des manifestations et cortèges qui scandent la vie socialiste de la capitale.
Le mandat communal de Fernand Brunfaut s’achève en 1958, mais c’est au Parlement que se concentre désormais une part importante de son énergie. Élu vice-président de la Chambre le 12 novembre 1946, il démissionne le 14 afin de laisser la place au président du PCB, Julien Lahaut, non retenu au vote. Tactique politique et conviction se mêlent dans cette décision. Il recouvre la vice-présidence de 1947 à 1961, date à laquelle il abandonne la vie politique active.

Les questions d’urbanisme, de gestion de la grande ville par l’organisation de vastes agglomérations, du logement, retiennent l’attention de Fernand Brunfaut. Les destructions consécutives à la guerre, la vieillesse du logement en général, le conduisent à défendre des propositions de mise sur pied de fonds spéciaux de lutte contre les taudis en 1947, pour la promotion du logement social en 1949, qui donne naissance au Fonds Brunfaut − deux milliards sont mis à la disposition, pendant six ans, de la Société nationale des habitations à bon marché −. En 1960, il présente une nouvelle proposition de fonds décennal du logement social. Il prenait ainsi le contrepied de la loi De Taeye, du nom de ce député catholique courtraisien, votée en 1948, qui, au contraire, veut encourager l’initiative privée et l’accès à la propriété d’habitations bon marché, reproduisant ainsi le débat entamé par la loi de 1889 favorisant l’initiative privée et poursuivi par la création de la Société nationale d’habitations à bon marché en 1919. Fernand Brunfaut considère que la législation type De Taeye favorise l’accès à la propriété de couches moyennes de la population disposant de certains revenus mais ne résout pas le problème du logement de la population à faibles revenus.
Le nom de Fernand Brunfaut est également associé à l’achèvement des travaux de la jonction Nord-Midi. Administrateur en 1935, puis vice-président en 1948, et enfin président en 1949 de l’Office national créé à cet effet, Brunfaut défend l’entreprise destinée à « amener vite et bien au centre de Bruxelles un grand nombre de travailleurs de banlieue et de province qui, sans elle, auraient dû s’imposer, matin et soir, des trams et des marches supplémentaires (Le Peuple, 11 février 1972) tout en assainissant de vieux « quartiers ». La vieille ville a-t-elle perdu autre chose que ses impasses et ses taudis malsains ? La technique n’a-t-elle pas triomphé ? » Il termine d’ailleurs, comme architecte, la réalisation de la Gare centrale, entamée par son maître, Horta.

De la même manière dans son principal ouvrage, La condition municipale, de 1951, Fernand Brunfaut plaide vigoureusement en faveur de la réalisation de grandes agglomérations permettant de gérer harmonieusement les problèmes urbains des grandes villes malgré le discrédit jeté sur cette idée par la politique allemande lors de l’Occupation. La réforme urbaine doit entraîner la réforme de la société. « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. Notre idéal est d’égalité et de justice... Sans exagérer ni minimiser la valeur des réformes sociales dans la société capitaliste il nous appartient de les aiguiller judicieusement vers les réformes profondes de structures. » (1951, p. 519).
Fernand Brunfaut est président d’honneur de La Plébéienne à Laeken, du Comité local d’éducation ouvrière (CLEO), membre du Comité d’hygiène et de salubrité publique de Laeken de 1912 à 1921, président du Comité de secours et d’alimentation de la commune en 1915, fondateur et administrateur-délégué du Foyer laekenois en 1919, président du Comité local et vice-président du Comité provincial des orphelins de guerre de 1914 à 1921, membre des bureaux administratifs de divers établissements scolaires de Laeken-Bruxelles et du Brabant. Brunfaut est également commissaire de la Société intercommunale pour le voûtement de la Senne, président de la Commission des dommages de guerre 1940-1945, président d’honneur de la Fédération des élus socialistes de l’arrondissement de Bruxelles, de l’Association des prisonniers politiques de la Citadelle de Huy et de l’exécutif de la Confédération nationale des prisonniers politiques, administrateur de La Prévoyance sociale. Il est membre d’honneur de l’Union professionnelle de la presse belge, président des commissions permanentes des Travaux publics, des Communications, de la Santé et de la famille, des Affaires culturelles de la Chambre des députés et membre de divers groupes interparlementaires.

Fernand Brunfaut est président d’honneur des Amitiés belgo-soviétiques et belgo-tchécoslovaques, membre des comités d’honneur des Amitiés Belgique-Chine, belgo-roumaines et belgo-bulgares. Ces dernières participations confirment son intérêt réitéré pour l’URSS et les pays socialistes. À l’issue d’un voyage avec une délégation parlementaire conduite par C. Huysmans en Chine en octobre 1956, il expliquera que l’erreur de l’URSS a été d’ignorer le besoin de tout état de se développer selon ses propres traditions tout à fait librement. Ce mauvais calcul conduit à l’écartement de Tito en 1948, aux événements de Pologne et de Hongrie en 1956 et, semble-t-il, à la rupture pressentie avec la Chine. Brunfaut défend à la Chambre la reconnaissance de la Chine populaire.

Personnalité riche et contrastée, Fernand Brunfaut incarne, durant sa vie, la gauche du POB, conservant la fidélité à ses engagements de jeunesse, permettant d’ailleurs en restant socialiste, à ce parti de ne pas se voir privé de toute sa gauche de 1930 à 1950 − Xavier Relecom, Albert Marteaux, Isabelle Grégoire-Blume ont gagné le PCB − et donc probablement d’éviter un transfert plus important encore de ses rangs vers le Parti communiste. Mais peut-être pourrait-on poser le problème inversement ? Son attitude au sein du POB puis du PSB a encouragé le passage de certains au PC, comme dans le cas de son fils unique, l’architecte Maxime Brunfaut*, et de sa belle-fille, Émilienne Steux, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Fernand Brunfaut est, avant 1940, un des éléments ancrant à gauche la fédération de Bruxelles au sein du parti.

Fernand Brunfaut est titulaire des distinctions suivantes : Grande Croix de l’Ordre de Léopold II, grand officier de l’Ordre de Léopold avec liseré d’or, officier de la Légion d’honneur au titre militaire-résistant, commandeur de l’Ordre du mérite de la République italienne, médaille Lénine du conseil suprême de l’URSS, médaille d’or tchécoslovaque, croix du prisonnier politique 1940-1945, croix civique de 1ère classe.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139479, notice BRUNFAUT Fernand, Adolphe. par Jean Puissant, version mise en ligne le 5 mars 2012, dernière modification le 16 décembre 2021.

Par Jean Puissant

ŒUVRE : La condition municipale, Verviers, 1951 − La jonction, Bruxelles, 1959 − Évocation 1940-1946, Bruxelles, 1969 − Collaboration au Peuple depuis 1909.

SOURCES : Notice réalisée par Chantal Samson, section Journalisme de l’Université libre de Bruxelles, s.d. − SIMON-RORIVE M., La presse socialiste et révolutionnaire en Wallonie et à Bruxelles de 1918 à 1940, Louvain-Paris, 1974 (Cahiers du Centre interuniversitaire d’histoire contemporaine, 75) − REYNTJENS L., « De eerste kommunistische groepen in België en hun fuzie tot de kommunistische eenheidspartij », Vlaams Marxistisch Tijdschrift, XII, 1971, p. 171-218 − Le Peuple − (icono), dans VAN MOLLE P., Le parlement belge 1894-1972, Anvers, 1972 − « M. Brunfaut », dans Académie de Bruxelles. Deux siècles d’architecture, Archives d’architecture moderne, Bruxelles, 1989 − PONCIN J., F. Brunfaut (1886-1979). Itinéraire politique, Mémoire de licence ULB, Bruxelles, 1993-1994 − PIETTE V., Les Brunfaut : une famille d’architectes socialistes au service de la jonction Nord-Midi, Bruxelles, 2004, p. 177-190.

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