Par Jacques Girault
Instituteur en Algérie ; militant syndicaliste.
Alain Louveau, instituteur au collège moderne de Constantine, était, en 1960-1961, le secrétaire de la section de l’est algérien du Syndicat national des instituteurs.
Assesseur de la première séance du congrès national du SNI à Strasbourg, il intervint dans la discussion du rapport moral, se montrant favorable à l’autodétermination. Il se félicita de la levée des sanctions contre les instituteurs algériens après la grève de février 1957. Le 20 janvier 1961, Pierre Desvalois, dans son article de L’École libératrice, sous le titre « le drame algérien », notait que dans la situation de « désordre » et de « confusion », l’école était « respectée ». Il indiquait que Louveau, à Constantine, dans sa voiture, avait été injurié car il refusa de klaxonner « les cinq notes bien connues de l’Algérie française ». Réintervenant, le 5 juillet 1961, dans la discussion du rapport moral, il se félicita des contacts entre le SNI et l’Union générale des travailleurs algériens. Il se prononça contre le partage du pays affirmant que la solution dépendait de l’application des trois principes : négociation, indépendance, association.
Par Jacques Girault
SOURCES : Presse syndicale.