LERAY Roger

Par Éric Nadaud

Compositeur typographe  ; membre du secrétariat collectif de la branche « Air » de la Fédération des travailleurs CGT de l’État ; membre du comité directeur du Parti socialiste unitaire ; membre de la commission exécutive de l’Union progressiste.

Compositeur typographe, secrétaire du syndicat de la cité de l’Air de Paris, Roger Leray appartint dans les années 1950 au secrétariat collectif de la branche technique « Air » de la Fédération CGT des travailleurs de l’État, qui représentait les syndicats et sections des établissements de l’Air. À ce titre, il prit part aux différents congrès de la Fédération des années 1950, siégea à la commission exécutive fédérale en 1951, et au bureau du congrès fédéral d’octobre 1957.

Il fut l’un des responsables du Parti socialiste unitaire, groupement issu d’une scission de l’aile gauche de la SFIO en 1948. Domicilié aux Lilas, il était membre du comité exécutif et secrétaire à la propagande de la Fédération socialiste unitaire de la Seine en 1950. Il fut porté au comité directeur du PSU par le troisième congrès national que tint celui-ci, en avril 1951. Devenu secrétaire national, il fit partie du groupe des dirigeants unitaires les plus proches du Parti communiste qui s’emparèrent de la direction du parti en septembre 1951, sous la conduite de Maurice Pressouyre. Il fut reconduit dans ses fonctions de secrétaire national par le congrès d’avril 1952.

Il milita aussi à l’Union progressiste, dont les socialistes unitaires étaient l’une des composantes dans les années 1950. Il fut élu membre de sa commission exécutive à l’issue de la deuxième conférence nationale de l’Union, en juin 1952, et réélu à l’issue la troisième conférence, en juin 1954. En 1954, il était également l’un des responsables du secteur Nord-Est de la Fédération progressiste de la Seine.

Aux élections législatives du 17 juin 1951, il figura en troisième position sur la liste « d’Union démocratique et d’action neutraliste pour la paix, le progrès social et la liberté » conduite par le progressiste Jacques Amboise dans la première circonscription du département de Seine-et-Oise, qui ne rassembla que 3720 voix sur 358 471 suffrages exprimés.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139703, notice LERAY Roger par Éric Nadaud, version mise en ligne le 20 février 2012, dernière modification le 21 février 2012.

Par Éric Nadaud

SOURCES : La Bataille socialiste, 1948-1950. — L’Union progressiste, juillet-août 1952 et juillet-août 1954. — Le Travailleur de l’État, 1950-1959. – Le Socialiste unitaire, 1951-1952. – Procès-verbaux des réunions du CD du PS unitaire, 1951-1952.

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