MARION Jean, Roger, Louis

Par Louis Botella, Gilles Morin

Né le 25 septembre 1921 à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), mort le 28 décembre 2014 à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) ; ajusteur ; syndicaliste CGT puis Force ouvrière (FO) de la Construction aéronautique et de la Charente-Inférieure ; militant socialiste SFIO ; mutualiste.

Fils de Louis Marion, monteur, et de Denise Garlopeau, ménagère, Jean Marion milita depuis 1936 au sein des Jeunesses socialistes SFIO.

Après avoir effectué son service militaire dans la marine nationale, il se maria le 30 juin 1942 dans sa ville natale avec Andrée Lobertreau, sans profession. Le couple eut 4 enfants.
Jean Marion travailla comme ajusteur au sein de la succursale de Rochefort-sur-Mer de la SNCASO (Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-ouest (future Sud-Aviation puis SNIAS, enfin Airbus).

Secrétaire des Jeunesses socialistes SFIO de sa commune natale au cours des années 1946 et 1947, il milita au sein de la CGT. Lors de la scission intervenue fin décembre 1947, Jean Marion figura parmi les fondateurs de FO dans son département, notamment du syndicat des métaux et de l’Union locale de Rochefort-sur-Mer dont il était le secrétaire général.

Au sein de son entreprise, il occupait, depuis 1948, la fonction de délégué du personnel dans le collège "ouvriers et employés". En 1953, il membre du comité d’entreprise.

Lors des élections municipales du 26 avril 1953 à Rochefort-sur-Mer, il figura sur la liste présentée par la SFIO mais il ne fut pas élu.

Le 2 janvier 1956, il était également sur la liste présentée par son parti lors des élections législatives. Sans plus de succès.

Au cours des congrès de la Confédération FO de 1956 à 1969 au moins, il représenta le syndicat des métaux de sa ville. Lors du congrès confédéral d’octobre 1956, Jean Marion vota en faveur de la motion minoritaire sur l’Algérie, qui réclama la libre détermination du peuple algérien à disposer de lui-même, un cessez-le-feu et des négociations rapides entre la France et les nationalistes algériens.

En 1959, 1961 et 1966, il vota "contre" le rapport d’activités présentés par le bureau confédéral ; en 1963, il s’abstint et vota "pour" en 1969. En 1966, il soutint l’un des deux projets de résolution générale présentés l’opposition à la ligne confédérale, celui défendu par Camille Pallordet.

Administrateur sortant depuis le 17 novembre 1955 de la caisse départementale des allocations familiales de la Charente-Inférieure, il fut représenté par FO lors du scrutin suivant tenu le 13 décembre 1962. Placé en deuxième position, il fut probablement réélu dans cette fonction.

Jean Marion détenait, par ailleurs, d’autres mandats : administrateur (depuis 1952) du centre d’apprentissage masculin de Rochefort-sur-Mer, administrateur (depuis 1955) de l’URSSAF (organisme public de recouvrement des cotisations sociales)... Il était aussi mutualiste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139717, notice MARION Jean, Roger, Louis par Louis Botella, Gilles Morin, version mise en ligne le 26 septembre 2017, dernière modification le 26 septembre 2017.

Par Louis Botella, Gilles Morin

SOURCES :Arch. Dép. Charente-Maritime, 2273 W 15. — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 26 février et 4 mars 1948. — Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1952 et de 1956 à 1969. — FO Métaux, mensuel de la Fédération confédérée FO de la Métallurgie, septembre 2008. — État civil.

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