Par René Gallissot
Médecin à Constantine, Jean Labrevoit est candidat communiste aux élections législatives de 1924 ; sur 33 433 électeurs français inscrits, il obtient près de 10 % des voix. Abonné au Paria, journal de l’Union intercoloniale publié à Paris (cf. Abdelkader Hadj Ali*), il encourage sa diffusion en Algérie.
À Paris en décembre 1924, il assiste au Congrès nord-africain organisé par le PC et la CGTU et y apporte « le salut des Arabes d’Algérie » ; ce congrès relance le programme demandant l’indépendance des colonies et l’élection au suffrage universel en Algérie d’une Assemblée nationale constituante ; ce programme sera repris en 1926 par l’Étoile nord-africaine. Par la suite, Jean Labrevoit quitte le parti communiste pour des raisons personnelles, semble-t-il.
Par René Gallissot
SOURCES : Arch. Ministère des colonies, Paris, série S, carton 36. — La Lutte sociale. — Interview de N. Zannettacci* par J.-L. Planche, Alger, 1976.