MATHEY Lucien

Par Emmanuel Bellanger

Né le 23 janvier 1916 à Sevrey (Saône-et-Loire), mort le 20 avril 2005 à Péronne (Somme) ; employé de commerce ; militant et responsable communiste de Saône-et-Loire puis de la Seine-Saint-Denis ; secrétaire régional des JC de Saône-et-Loire (1934-1937) ; secrétaire de la fédération du PCF de Saône-et-Loire (1945-1948) ; secrétaire de la fédération de la Seine-Saint-Denis (1966-1974) ; membre du comité central (1958-1976) ; président de l’Agence centrale de publicité (1974-1980) ; responsable puis secrétaire général de l’amicale des vétérans du PCF (1980-1993).

Lucien Mathey appartenait à une fratrie de quatre frères. Denis Mathey, son père, était un cultivateur devenu, après la Grande Guerre, ouvrier en sucrerie dans une raffinerie. Denis Mathey resta ouvrier jusqu’à sa mise à la retraite « ROP » (Retraite ouvrière et paysanne). Sa mère, Marie Mathey née Charles, était une cultivatrice devenue mère au foyer.

À l’origine, Lucien Mathey était membre d’une famille qui n’a pas d’activité militante, ni de culture politique affirmée ; sa famille ne s’engagea dans des combats politiques ; ce fut Lucien Mathey fils qui ouvrit, au début des années 1930, la voie de l’engagement politique et qui influença ses parents dans leur choix politique ultérieur. La famille Mathey était de culture chrétienne, sans être pour autant des pratiquants assidus. Lucien Mathey, sur le modèle parental, reçut une éducation religieuse qui n’alla pas au-delà de la première communion solennelle.

Lucien Mathey fut premier du canton au certificat d’étude primaire. Un mois après son succès cantonal, il entra en apprentissage dans une importante épicerie en gros qui travaillait sur tout le département. Nous sommes en 1928. Son premier métier fut celui d’employé de bureau. Jusqu’à l’accomplissement de son service militaire en 1938, Lucien Mathey resta dans le secteur du commerce, sa matrice professionnelle.

L’engagement politique de Lucien commença et s’affirma en 1932, année de son adhésion aux Jeunesses communistes. Sa promotion dans la fédération de Saône-et-Loire fut rapide. En 1934, il devint le secrétaire régional des JC de Saône-et-Loire et ce jusqu’en 1937. Il fut également membre du bureau régional du parti communiste auquel il adhéra en 1934.

Au milieu des années 1930, Lucien Mathey signa ses prises de position publiques dans la presse ou dans les rassemblements sous le nom d’emprunt : « Carette », son pseudonyme. Pendant la période du Front populaire, Lucien Mathey s’engagea également dans le syndicalisme. Devant l’afflux d’adhésions, le syndicat ouvrier avait besoin de militants, de cadres. Lucien Mathey devint l’un des responsables de l’union départementale CGT, après avoir permis la constitution d’un syndicat dans sa propre entreprise.

L’année 1937 officialisa son histoire d’amour avec Marie Saley née, comme lui, en Saône-et-Loire à Sasseney le 21 mai 1919. Mariés le 20 novembre 1937, Lucien et Marie Mathey furent parents de deux enfants, de deux garçons : Serge né en avril 1940 et Jacques né en septembre 1947. Le fils aîné de la fratrie, Serge, typographe de métier et imprimeur de livres pour l’entreprise Paris-Province-Impression proche du Parti communiste, s’engagea, lui aussi, en politique. Serge Mathey assuma des responsabilités dans l’imprimerie, fut secrétaire de section du PCF à Paris dans le XIXe arrondissement et eut des responsabilités syndicales dans l’imprimerie du journal Le Monde. Jacques, leur plus jeune fils, milita également au parti communiste. Il fut dès les années 1960 membre du comité de section de la ville de Saint-Denis, puis membre de la direction de la section de Pierrefitte-sur-Seine. Jacques Mathey se consacra surtout, dans les traces paternelles, à une carrière de dirigeant commercial dans le secteur international. Sa belle-fille, épouse de Jacques, Annie Mathey prolongea également cet engagement militant au parti communiste en étant élue, en 2001, maire adjointe de Pierrefitte-sur-Seine.

Provinciale comme Lucien Mathey, Marie Saley, son épouse, fut successivement « bonne à tout faire », puis serveuse de cafés-restaurants. Elle fut ensuite, toujours en Saône-et-Loire, ouvrière dans la petite métallurgie, dans le secteur de l’électricité et de l’appareillage électrique. Marie Saley fut une ouvrière soudeuse ; elle travailla dure à la chaîne. Mais Marie Saley, au contact du monde du travail, devint également et très précocement une militante politique.

Membre des Jeunesses communistes, Marie Saley assuma des responsabilités dans l’Union des jeunes filles de France dès sa création au milieu des années 1930. De l’Union des jeunes filles de France (UJFF), Marie Saley conserva un souvenir ému qui la marqua à vie selon Lucien Mathey. Déléguée du premier congrès constitutif de l’UJFF, tenu à Paris le 26 décembre 1936, Marie Saley fut appelée à prononcer un petit discours de témoignage et de militance. Sous le coup de l’émotion, elle fut embrassée par Marcel Cachin, le directeur de L’Humanité.

Intégré depuis 1938 dans l’armée pour effectuer son service militaire dans une unité d’artillerie, Lucien Mathey fut mobilisé, sans transition, en septembre 1939. Il combattit dans la Somme dans une batterie anti-chars installée dans la région d’Abbeville. À l’été 1940, le 23 juin, lors de la retraite générale de l’armée française, il fut fait prisonnier à Poitiers, le centre de recrutement et de mobilisation de son unité d’artillerie. À Poitiers, il fut livré, avec ses camarades, à la puissance occupante et envoyé en Allemagne dans le Hanovre au sein du Stalag XI.B. Il y resta quelques mois puis fut transféré, après une sanction disciplinaire, à Emden, dans le Stalag X.C situé à l’embouchure de l’Ems. Ce fut de ce camp de prisonniers, où il était affecté au déblayage des décombres des bombardements, que Lucien Mathey parvint à s’évader en décembre 1943 .

En captivité, Lucien Mathey renoua avec le militantisme. Il refusa d’abord de travailler puis, surtout, il milita avec un groupe de camarades communistes et sympathisants contre le ralliement des prisonniers de guerre français au régime de Vichy et à la personne du maréchal Pétain.

Une fois évadé, Lucien Mathey se réfugia en Suède dans le port de Gävle au Nord de Stockholm, puis rejoignit, à Stockholm, la délégation du Comité français de la Libération nationale (CFLN). Il fédéra alors autour de lui un groupe de militants communistes et constitua une « amicale de prisonniers évadés » de près de 500 membres, selon ses dires, qui militèrent pour être rapatriés en Angleterre et rejoindre la France libre et combattante.

Dans l’attente de leur retour en zone libre, Lucien Mathey et ses camarades créèrent à Stockholm un petit journal pour les évadés et les prisonniers restés en captivité : La Marseillaise. Au total, Lucien et ses amis évadés restèrent près d’un an et demi en Suède et ne furent finalement rapatriés en Angleterre qu’en mars 1945. Le passage par l’Angleterre était une obligation selon Lucien Mathey afin de vérifier le statut des prisonniers et leur identité. Lucien Mathey fut maintenu un mois dans le camp de Canon Park à Londres. Libéré le 10 avril 1945, il retourna immédiatement en France et débarqua à Dieppe. Il rejoignit le siège de son parti, rue Le Pelletier, pour y remettre un rapport détaillé de ses activités durant les « années noires » du régime de Vichy et de l’Occupation.

De retour en France, le parti lui proposa dans un premier temps de partir en Algérie comme journaliste communiste, mais, ce fut finalement dans sa région natale que Lucien Mathey reprit racine militante avec l’accord de son parti. Lucien Mathey devient journaliste dans l’hebdomadaire L’Étincelle organe départemental du parti communiste. Le 21 octobre 1945, Lucien Mathey figurait en 6e position sur la liste départementale de son parti aux élections à la constituante en Saône-et-Loire. Si Lucien Mathey fut placé en position non éligible, son colistier et camarade Waldeck Rochet était en revanche élu. Dans le cadre de la préparation du 10e congrès du parti communiste en 1945, Lucien Mathey gagna en responsabilité. Il fut élu secrétaire fédéral de Saône-et-Loire et désigné délégué au congrès national. Durant la grève, très dure, des mineurs de 1948 dans le bassin houiller de Montceau-les-Mines, Lucien Mathey fut très actif. La direction syndicale des mineurs étant arrêtée, Lucien Mathey se retrouva au-devant de la scène des luttes départementales.

Jusqu’au début de l’année 1949, Lucien Mathey et sa famille resta en Saône-et-Loire. Après plus d’une décennie de militance dans ses terres natales de Saône-et-Loire, Lucien Mathey fut désigné « instructeur d’organisation du comité central ». Il s’installa en banlieue parisienne, en Seine-et-Oise, à Argenteuil d’abord, où il resta un an, puis en juillet 1950 à Saint-Denis dans le département de la Seine. Dès son arrivée à Saint-Denis, il fut logé dans la toute nouvelle cité Paul-Langevin de l’architecte André Lurçat. Il habitait au bâtiment C, où il resta locataire jusqu’en 2002 et où il eut pour voisin le député communiste de Saint-Denis Fernand Grenier.

Durant les premières années de la Reconstruction, Lucien Mathey devint membre du mouvement national des prisonniers de guerre et déporté (MNPGD) et de l’amicale des locataires avec des responsabilités locales. Il adhéra également au Secours populaire et au Mouvement de la Paix. Il participa même à la constitution d’un groupe du mouvement de la Paix dans sa cité HLM. 

Lucien Mathey resta « instructeur » du comité central jusqu’au moment de l’affaire Lecœur en 1954. Lucien Mathey était depuis 1949 un proche collaborateur d’Auguste Lecœur, secrétaire à l’organisation. Auprès de Lecœur, Lucien Mathey était le responsable des instructeurs. Avant sa mise au ban et sa condamnation officielle pour trahison et complot, Auguste Lecoeur était selon les mots de Lucien Mathey « l’étoile du parti qui monte ». Ce dernier aurait, selon lui, bénéficié du contexte : l’exclusion d’André Marty et de Charles Tillon en 1952 et la convalescence de Maurice Thorez.

Au lendemain de la période de purge politique, Lucien Mathey fut sanctionné et rétrogradé dans l’appareil politique. De responsable de service, Lucien Mathey devint simple permanent sans aucune responsabilité. Il fut placé dans la section éducation du parti, puis à la propagande. Lucien Mathey regagna cependant rapidement la confiance des dirigeants du parti communiste et devint le collaborateur de Jeannette Vermeersch au secteur propagande.

À partir de cette douloureuse expérience Lecœur, expérience marquée par de fortes tensions et par un anéantissement politique, Lucien Mathey prit conscience, selon son fils Jacques, de la toute puissance de la ligne officielle du Parti, une ligne affiliée aux intérêts de la patrie mère du communisme, l’URSS, une ligne qui fait aussi rapidement qu’elle défait la carrière des militants et des responsables communistes. Impliqué et exposé dans « l’affaire Lecœur », Lucien Mathey prit la mesure de la violence des attaques personnelles, de la passion politique et de sa force destructrice.

Jusqu’en 1966, Lucien Mathey resta à la propagande du PCF ; il participa notamment à l’organisation des campagnes contre le général de Gaulle, contre la Ve République et contre le parti gaulliste, l’UNR. Il travailla alors sous l’autorité et avec la complicité de Jacques Duclos responsable de la propagande qu’il décrit, avec affection, comme un grand ami.

Militant du parti communiste à Saint-Denis depuis 1950, membre du comité de section de la ville, membre du comité central depuis 1958, Lucien Mathey fut désigné en 1966, sur proposition de Waldeck-Rochet, secrétaire fédéral de la Seine-Nord-Est. Au double titre de secrétaire général du PCF et de député, depuis 1958, d’Aubervilliers, La Courneuve et Stains, Waldeck-Rochet avait pu directement apprécier l’engagement et l’implantation politique de Lucien Mathey. Lucien Mathey fut en 1966 appelé à remplacer la secrétaire fédérale Fernande Valignat contestée dans les rangs de la fédération et à fonder la nouvelle fédération de la Seine-Saint-Denis, issue du découpage administratif de 1964 entré en vigueur en 1967.

Concernant le découpage administratif de la Seine-Saint-Denis de 1964, Lucien Mathey rappella que le parti communiste était favorable à la décentralisation administrative et ne s’était pas véritablement opposé à la création de la Seine-Saint-Denis qui recoupait, dans ses grandes lignes, les limites de la Seine-Nord-Est. Seules les communes de Saint-Ouen et d’Épinay-sur-Seine étaient rattachées à la fédération Seine-Nord-Ouest avant de rejoindre le « 93 », tandis que la commune de Vincennes fut en revanche détachée de la Seine-Nord-Est pour être intégrée dans les limites départementales du Val-de-Marne.

En 1966, lorsque Lucien Mathey prit la direction de la fédération de la Seine-Saint-Denis, il fut chargé de la reprendre en main et de ramener selon ses mots « de la sérénité dans la direction fédérale ». Cette organisation fédérale était en effet une des plus puissantes de France. Incontestablement, elle comptait pour le parti communiste. Si en nombre de militants, elle était toujours devancée par la fédération de Paris, en nombre de municipalités, elle fait exception. Lucien Mathey rappelait avec fierté qu’en 1966 son département comptait 25 communes, sur 40, dirigées par un maire communiste.

Lucien Mathey insista également sur les très bons rapports humains et politiques qu’il entretenait avec le président du conseil général Georges Valbon. Lucien Mathey s’entendait également avec Robert Ballanger, l’homme fort du parti communiste dans l’ancien département de la Seine-et-Oise. Les rapports étaient en revanche tendus avec Maurice Coutrot le maire SFIO de Bondy. « C’était un homme difficile à manier et sectaire à notre égard. Il ne disait jamais les communistes ; il disait les “bolchos”, les bolcheviks pour parler de nous ». Selon Lucien Mathey, les compromis étaient en revanche plus faciles et moins tendus avec Marcel Debarge le secrétaire de la fédération socialiste de la Seine-Saint-Denis.

Dans le cadre de ses fonctions de secrétaire fédéral, Lucien Mathey défendit la candidature en 1971 de Marcelin Berthelot pour la succession d’Auguste Gillot aux fonctions de maire de Saint-Denis. Choix qu’il nous dit avoir en partie regretté par la suite. Lucien Mathey fut également appelé à se prononcer sur les candidatures des militants communistes à la députation. En 1968, Lucien Mathey appuya par exemple la candidature de Marcelin Berthelot contre celle du député sortant Fernand Grenier. Toujours selon Lucien Mathey, en 1968, après l’effervescence des évènements de mai, l’aspiration était au changement et à des candidatures de jeunes communistes.

« Marcelin Berthelot sortait d’EDF, de l’usine ; c’était un ouvrier ; il était jeune ; il avait le contact ».

Lucien Mathey resta secrétaire de la fédération de la Seine-Saint-Denis jusqu’en 1974. Fatigué, de santé fragile, Lucien Mathey passa alors le témoin du secrétariat fédéral à Jean Garcia, mais resta cependant membre du comité central jusqu’en 1976. De son engagement au sein de la fédération du « 93 », Lucien Mathey précisa :

« Secrétaire fédéral, c’est la fonction la plus attachante que j’ai connue. C’était le travail le plus passionnant ; j’aimais travailler sur le terrain, avec les hommes, avec les militants, avec les cellules. Pas seulement des circulaires, des articles de presse, mais du terrain, des militants. Mais le secrétariat fédéral, ce n’était pas une sinécure. Je ne pouvais plus [continuer ces fonctions]. »

Lucien Mathey devint en 1976 président-directeur général de l’agence centrale de publicité (ACP), une fonction qui, selon ses propres mots, l’exposait moins et préservait davantage sa santé toujours fragile. En 1980, Lucien Mathey accepta encore, après la présidence de l’ACP, de travailler, à temps partiel, avec son camarade Gosnat sur les problèmes financiers du parti communiste. Toujours au début des années 1980, à la demande de Gaston Plissonnier, secrétaire du PCF, Lucien Mathey intègra la direction de l’amicale nationale des vétérans du parti communiste. Il occupa les fonctions de secrétaire général de cette amicale auprès de ses deux présidents successifs, Fernand Grenier et Louis Baillot, et ne la quitta définitivement qu’en 1993 pour vivre pleinement sa retraite.

Lucien Mathey n’a jamais voulu devenir un élu du peuple et du parti communiste, et ce, malgré les multiples propositions qui lui furent faites au cours de ces années de membre du comité central de 1958 à 1976. Il ne fut jamais placé en position éligible aussi bien en Saône-et-Loire qu’en Seine-Saint-Denis. En 1998, évoquant les prises de positions contestataires de Patrick Braouezec, maire communiste refondateur de Saint-Denis, Lucien Mathey nous dit être désormais « favorable au changement qui s’opère dans le parti […] après avoir [longtemps] défendu le centralisme démocratique ». Au cours de la décennie 1990, Lucien Mathey assista impuissant à l’effondrement de l’URSS et du système communiste.

Son épouse Marie Mathey n’eut pas de responsabilités politiques aussi importantes que celles exercées par son mari, Lucien. Elle resta cependant une militante dévouée du parti communiste et de l’union des femmes françaises (UFF). Très populaire à Saint-Denis, Marie Mathey, que ses proches et camarades appelleront affectueusement la « petite Marie », se consacra avec enthousiasme à ses différents emplois d’agent communal. En novembre 1950, Marie Mathey avait été recrutée à la mairie de Saint-Denis par Auguste Gillot son premier magistrat. Employée d’abord comme femme de service, elle acheva en 1980 sa carrière municipale comme standardiste en chef, mission essentielle d’information et de mise en relation des habitants avec les services publics, les élus locaux et le parti communiste, mission qu’elle occupait depuis 1957, qu’elle appréciait tout particulièrement et qu’elle accomplissait avec militantisme.

Lucien Mathey et son épouse sont tous les deux décédés en avril 2005, à quelques heures d’intervalles. Durant leurs obsèques le 26 avril 2005, au cimetière intercommunal des Joncherolles à Pierrefitte-sur-Seine, un hommage posthume fut rendu par son fils, Jacques, par Jean-Marie Doussin, secrétaire départemental du PCF de la Seine-Saint-Denis, par Louis Baillot président de l’amicale nationale des vétérans du PCF et par sa belle-fille Annie Mathey, maire adjointe PCF de Pierrefitte. Dans l’assistance de plus de 200 personnes, se trouvait également le président PCF du conseil général de la Seine-Saint-Denis, Hervé Bramy, son prédécesseur Robert Clément, le député-maire de Tremblay-en-France François Asensi, l’ancienne sénatrice-maire de Saint-Ouen Paulette Fost, plusieurs conseillers généraux ou anciens conseillers généraux, de nombreux maires communistes du département et Simone Gillot l’épouse de l’ancien maire de Saint-Denis.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article139803, notice MATHEY Lucien par Emmanuel Bellanger, version mise en ligne le 3 mars 2012, dernière modification le 29 avril 2013.

Par Emmanuel Bellanger

SOURCES : Entretien réalisé le 11 décembre 1998 par Nadia Ténine-Michel et Emmanuel Bellanger, dans le cadre des enquêtes orales du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (DBMOF) et de l’Association d’histoire du mouvement ouvrier (AHMO), et en présence de Nicolas Mathey, petit-fils de Lucien Mathey. Entretien avec son fils Jacques Mathey, le 24 avril 2005. — Archives du comité ntional du PCF : notice autobiographique rédigée pour le comité central en novembre 1945 par Lucien Mathey. — Archives familiales transmises par Jacques Mathey, fils de Lucien Mathey. — État civil.

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