LE MEUR Charles, Georges

Charles Le Meur était le fils naturel de Anne-Marie Loncle, couturière, âgée de vingt ans. Lui et son frère jumeau Léon, furent légitimé par le mariage de leur s parents en août 1905 à rennes, son père s’appelait Charles Le Meur.
Ajusteur outilleur à la boulonnerie Paul Le Fèvre du Jouguet, dans la vallée du Gouët, Charles Le Meur participa au développement syndical dans la métallurgie briochine signant la convention collective de la branche en 1936. Il fut élu à la commission administrative de l’union départementale CGT des Côtes-du-Nord en 1938 présidé par Amédée Quinio*. Il fut condamné le 2 novembre 1941 à trois mois de prison pour attitude hostile au gouvernement de Vichy. Conseiller prud’homal, chef d’équipe, il avait en effet demandé aux ouvriers d’observer cinq minutes de silence à l’occasion du massacre des otages de Châteaubriant le 31 octobre 1941. Une quarantaine d’ouvriers avaient cessé le travail. Interné au camp de Châteaubriant, il fut libéré le 2 février 1942.

À la Libération, il fut élu secrétaire adjoint de l’union départementale CGT des Côtes-du-Nord dirigée par Christian Le Guern. Il siégea ensuite au bureau (1946) puis au sein de la commission administrative de l’union départementale CGT des Côtes-du-Nord (1947-1950). Élu au conseil des prud’hommes de Saint-Brieuc avant-guerre, il en devint le président en 1947. Il siégea également dans la section industrielle dans les années 1960, élu en 1960, 1963 et 1966.

Membre du syndicat CGT des métaux, il siégea au titre de la CGT au conseil d’administration de la caisse primaire de sécurité sociale des Côtes-du-Nord de 1946 à 1955.

Il s’était marié à Mantes (Seine-et-Oise) le 26 juin 1926.